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Introduction
La métaphysique est une discipline de la philosophie qui a fait et fait encore l’objet de
plusieurs débats
...
Cependant, le discours très abstrait de la métaphysique, depuis les Anciens jusqu’à
Wolff et Leibniz, fait en sorte que sa valeur soit parfois niée et vulgarisée, parce que n’ayant
pas des principes clairs et évidents
...
D’où l’originalité de son
travail, le fait d’avoir menée une investigation rigoureuse sur la raison humaine, objet de
connaissance, afin de démontrer les capacités et les limites de cette faculté cognitive en vue
de l’élaboration d’une métaphysique scientifique, et qui éviterait toute autre critique
péjorative de cette discipline philosophique essentielle
...
D’où l’interrogation suivante de ce dernier, lui
permettant d’étudier radicalement les limites, les bornes et les capacités fonctionnelles de la
raison humaine en dehors de toute extériorité : Jusqu’où je puis espérer d’arriver avec la
raison, alors que toute matière et concours de l’expérience m’est enlevé ? Autrement dit quels
sont les éléments fondamentaux de l’entendement pur ? Quelles sont les règles, les limites, et
les bornes de son exercice ?
La prise en charge de ces questions conduit à la découverte de la nature intrinsèque de la
raison humaine à la lumière de la Critique de la raison pure d’Emmanuel Kant, afin de faire
ressortir ou de recenser les éléments cognitifs primitifs de l’entendement pur
...
1
Emmanuel Kant, Critique de la raison pure, libraire de philosophie de ladrange, Paris, 1864, p
...
2 Ainsi, dans la partie qui suit, il s’agira
pour nous de présenter brièvement les sources subjectives de l’esprit qui permettent de valider
objectivement une science
...
Pour cet auteur, préparer la possibilité d’une métaphysique comme science
des limites de la raison revient à démontrer comment cela est possible à partir d’une critiq ue
transcendantale de la raison humaine, c’est-à-dire une appréhension de celle-ci en dehors de
toute extériorité
...
Kant entend par
synthèse, l’action d’ajouter différentes représentations les unes aux autres et de rassembler
leur diversité dans une connaissance
...
Ainsi, la synthèse est donc le premier processus transcendantal
permettant l’uniformisation des diverses représentation de l’esprit
...
A part l’esprit de synthèse qui s’avère une action du processus cognitif important, on a aussi,
et de façon substantielle, les catégories pures de l’entendement humain
...
Ce sont des
constituants premiers et substantiels de cette faculté
...
Ensuite, on a la qualité, en quoi l’on attribue la
réalité, la négation et la limitation
...
Et enfin, on a la modalité, c’est-à-dire
la possibilité ou l’impossibilité, l’existence ou non existence, la nécessité ou contingence
...
C’est uniquement par
2
3
Ibid
...
55
Ibid
...
67
2
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Métaphysique du vieux chinois de Königsberg
leur moyen qu’il comprendre quelque chose dans le divers de l’intuition, c’est-à-dire penser
un objet de celle-ci
...
On a comme principe : l’axiome de l’intuition ; l’anticipation de la perception ;
l’analogie de l’expérience ; et les postulats de la pensée empirique en général4
...
Passons
maintenant à la découverte des règles de l’entendement pur
...
Il s’agit des formules
logiques qui attestent la véracité formelle et objective des propositions de l’entendement
...
De la logique en générale
Chez Kant, la logique en général contient les règles absolument nécessaires de la pensée, sans
lesquelles il n’y a aucune utilisation de l’entendement
...
La logique transcendantale quant à elle est une science qui détermine « l’origine,
l’étendue et la valeur objective de connaissances » ; elle a affaire aux seules lois de
l’entendement et de la raison
...
5
3 - Limites et bornes de l’exercice de la raison humaine
Il faut rappeler que Kant parle de « Borne » dans la connaissance sensible, c’est-à-dire que les
formes a priori de la sensibilité que sont le temps et l’espace, sont les principales garantes de
des sciences empiriques comme la mathématique et la physique
...
Et
des bornes dans la connaissance sensible
...
L’espace et le
temps en constituent les formes pures ; la sensation en général en est la matière
...
6 La connaissance sensible ne vient pas des catégories
pures et simples mais des catégories schématisées, ce que Kant appelle « Schématisme de
l’entendement pur »
...
, p
...
P
...
P
...
P
...
Pour Kant, l’intuition intellectuelle est impossible,
comme le disaient ses prédécesseurs
...
De la connaissance des êtres intelligibles : notion kantienne des limites
Les choses en soi ou noumènes, chez Kant, nous conduisent aux « limites-confins » de l’usage
pur de la raison
...
Pour « le vieux chinois » de
Königsberg, on ne peut en tout état de cause affirmer de la sensibilité qu’elle soit le seul mode
d’intuition possible
...
Le concept d’un noumène est donc simplement un « concept- limite »,
propre à borner les prétentions de la sensibilité
...
La connaissance de ces êtres se fait par « l’analogie de proportionnalité » qui est
l’égalité des rapports
...
» 9 Ils sont des postulats, c’est-à-dire que nous avons une idée vraie et
apodictique de ces êtres, mais nous sommes incapables de le démontrer
...
Il s’agit pour Kant de penser les conditions de possibilité d’ une
métaphysique scientifique
...
En d’autres termes, il essaie de répondre à cette question : « Que
m’est-il permis d’espérer ? »
...
Aussi, La critique de la raison met fin à la métaphysique traditionnelle de Wolff et de Leibniz,
fondée sans critique de la raison, qui, chez Kant, est la condition sine qua num de la
métaphysique comme science
...
La philosophie a donc besoins d’une science qui
détermine a priori la possibilité, les principes et l’étendue de nos connaissances
...
8
9
Ibid
...
165
Ibid
...
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Métaphysique du vieux chinois de Königsberg
Conclusion
Pour conclure, on peut retenir, grosso modo, que l’investigation rationnelle opérée par Kant
sur la raison humaine elle- même avait pour but de ressortir clairement les éléments
idiosyncratiques de l’entendement pur, en vue d’instaurer une métaphysique scientifique,
c’est-à-dire celle qui serait au service de l’humain
...
Il
distingue à ce propos la quantité, la qualité, la relation et la modalité comme des outils
substantiels de l’entendement pur, sur quoi sont greffés des principes, des lois, des jugements
et la puissance analytique et synthétique
...
Cependant,
malgré que Kant a fait tout cet effort consistant à démontrer valeur objective de la
métaphysique, est-ce que cela a véritablement mis fin aux disputes sur cette discipline ou
alors cela a encore suscité plusieurs autres querelles ?
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Métaphysique du vieux chinois de Königsberg