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Table des matières
1 Méthodes du Raisonnement Mathématique
1
...
1
...
1 Assertions
...
1
...
1
...
1
...
1
...
1 Raisonnement direct
...
2
...
1
...
3 Raisonnement par l'absurde
...
2
...
1
...
5 Raisonnement par contre exemple
...
2
...
1
...
1
...
1 Énoncés
...
3
...
2 Les ensembles, les relations et les applications
...
...
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...
2
...
2
...
1 Inclusion, union, intersection, complémentaire
2
...
2 Produit cartésien
...
2 Relation d'ordre, Relation d'équivalence
...
2
...
2
...
2 Relation d'équivalence
...
2
...
2
...
2
...
1 Dénition d'une application
...
3
...
2
...
3 Application injective, surjective, bijective
...
4 Exercices
...
4
...
2
...
2 Correction des exercices
...
...
...
...
...
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...
...
1 Notions de fonction
...
2
3
...
4
3
...
1
...
3
...
2 Graphe d'une fonction
...
1
...
3
...
4 Fonction paire, impaire, périodique
...
1
...
Limite d'une fonction
...
2
...
3
...
2 Théorèmes sur les limites
...
2
...
Continuité d'une fonction
...
3
...
3
...
2 Opérations sur les fonctions continues
...
3
...
1 Dénition et propriétés
...
4
...
3
...
3 Opérations de dérivations
...
4
...
3
...
5 Fonctions équivalentes
...
3
...
1 Énoncés
...
5
...
...
...
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...
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...
...
...
...
...
1 Fonction logarithme, fonction exponentielle et fonction puissance
4
...
1 Fonction Logarithm
...
1
...
4
...
3 Fonction puissance
...
2 Fonctions trigonométriques et leurs inverses
...
2
...
4
...
2 Fonctions circulaire réciproques
...
3 Fonctions hyperboliques et leurs inverses
...
3
...
4
...
2 Fonctions hyperboliques réciproques
...
4 Exercices
...
4
...
4
...
2 Correction des exercices
...
1 Formule de Taylor
...
1
...
5
...
2 Formule de Mac-Laurin-Young
...
2 Développements limités au voisinage d'un point
5
...
1 Dénition et existence
...
...
...
...
...
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...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
29
29
29
30
30
31
31
33
33
34
34
36
36
36
37
39
40
43
43
43
44
50
50
50
51
52
54
54
56
58
58
59
62
62
63
67
67
67
67
67
67
Table des Matières
5
...
2 Développements limités des fonctions usuelles à l'origine
...
2
...
5
...
4 Somme et produit
...
2
...
5
...
6 Intégration
...
2
...
5
...
8 Développement limité en +∞
...
3 Application des Développements limités
...
3
...
5
...
2 Position de la courbe par rapport à une tangente
...
3
...
5
...
5
...
1 Énoncés
...
4
...
6 Algèbre linéaire
6
...
6
...
1 Structure de groupe
...
1
...
6
...
3 Structure d'un corps
...
2 Espace vectoriel
...
2
...
6
...
2 Somme de deux sous espaces vectoriels
...
2
...
6
...
4 Familles génératrices, familles libres et bases
...
3 Application linéaire
...
3
...
6
...
2 Noyau, image et rang d'une application linéaire
...
3
...
6
...
6
...
1 Énoncés
...
4
...
Bibliographie
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
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...
...
...
...
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...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
...
68
68
69
70
71
72
72
72
72
73
74
74
74
75
81
81
83
84
84
85
85
87
87
88
89
89
91
92
94
94
95
106
3
1
|
Méthodes du Raisonnement Mathématique
1
...
1
...
1
...
Une assertion est une phrase qui peut être vraie ou fausse et ne peut pas être
les deux en même temps
...
1
...
a) 2 + 2 = 4 est une assertion vraie
...
c) Pour tout x ∈ R on a x2 ≥ 0 est une assertion vraie
...
1
...
2 Les opérateurs logiques mathématique
Si P est une assertion et Q est une autre assertion, nous allons dénir de nouvelles assertions
construites à partir de P et de Q
...
On résume
ceci en une table de vérité :
P
V
V
F
F
P ∧Q
V
F
F
F
Q
V
F
V
F
Exemple 1
...
2
...
b) (2 + 2 = 4) ∧ (2 × 3 = 7) est une assertion fausse
...
L'assertion
(P ou Q) est fausse si les deux assertions P et Q sont fausses
...
1
...
a) (2 + 2 = 4) ∨ (3 × 2 = 6) est une assertion vraie
...
La négation "non" P
L'assertion P est vraie si P est fausse, et fausse si P est vraie
...
1
...
La négation de l'assertion 3 ≥ 0 est l'assertion 3 < 0
...
Sa table de vérité est donc la suivante :
P
V
V
F
F
P ⇒Q
V
F
V
V
Q
V
F
V
F
√
Exemple 1
...
5
...
L'équivalence (⇔)
L'équivalence est dénie par l'assertion (P ⇒ Q) et (Q ⇒ P ), elle est notée P ⇔ Q
...
Cette assertion est vraie
lorsque P et Q sont vraies simultanément ou lorsque P et Q sont fausses simultanément
...
1
...
Pour x, y ∈ R, l'équivalence ”xy = 0 ⇔ x = 0 ou y = 0” est vraie
...
1
...
Soient P, Q et R trois assertions
...
1
...
On lit : pour tout x appartenant à E , P (x) est vraie
...
1
...
• ∀x ∈ R, x2 ≥ 0 est une assertion vraie
...
Quanticateur ”∃” : il existe
L'assertion
∃x ∈ E,
P (x)
est une assertion vraie lorsque l'on peut trouver au moins un élément x de E pour lequel P (x)
est vraie
...
Exemple 1
...
8
...
• ∃x ∈ R, x2 < 0 est fausse
...
Exemple 1
...
9
...
| {z
P (x)
6
Chapitre 1
Méthodes du Raisonnement Mathématique
La négation de
(∃x ∈ E,
P (x))
est
∀x ∈ E,
P (x)
...
1
...
La négation de ∃x ∈ R : x| {z
< 0} est l'assertion
P (x)
∀x ∈ R : x ≥ 0
...
Exemple 1
...
11
...
(ii) (∃x ∈ R, ∃y ∈ R : 2x + y = 2) et (∃y ∈ R, ∃x ∈ R : 2x + y = 2) sont deux propositions quan-
tiées équivalentes
...
Exemple 1
...
12
...
2
∀y ∈ R : 2x + y 6= 2
...
Raisonnements
1
...
1 Raisonnement direct
On veut montrer que l'assertion P ⇒ Q est vraie
...
Exemple 1
...
1
...
Montrer que a = b ⇒
donc
Ainsi
a
b
a+b
= b
...
2 2
2 2
a+b
= b
...
2
...
Donc si l'on souhaite montrer l'assertion P ⇒ Q, on montre en fait que si Q est vraie alors P est
vraie
...
2
...
Soit x ∈ R
...
|
{z
}
| {z }
P
Q
Par contraposition ceci est équivalent
x2 = 4 ⇒ (x = 2 ou x = −2)
...
1
...
3 Raisonnement par l'absurde
Le raisonnement par l'absurde pour montrer P ⇒ Q, repose sur le principe suivant :
On suppose à la fois que P est vraie et que Q est fausse et on cherche une contradiction
...
Exemple 1
...
3
...
Montrer que si
Nous raisonnons par l'absurde en supposant que
a
b
=
1+b
1+a
a
b
=
⇒ a = b
...
On a
a
b
=
1+b
1+a
⇔ a (a + 1) = b (b + 1)
⇔ a2 − b2 = − (a − b)
⇔ (a − b) (a + b) = − (a − b)
Ceci est équivalent
(a − b) (a + b) = − (a − b)
et a − b 6= 0
...
La somme de deux nombres positifs ne peut être négative
...
8
Chapitre 1
Méthodes du Raisonnement Mathématique
1
...
4 Raisonnement cas par cas
Lorsqu'on souhaite vérier une propriété P (x) pour tous les éléments x d'un ensemble E , on
peut partager cet ensemble en n sous-ensembles (non vides) A1 , A2 ,
...
1
2
Exemple 1
...
4
...
Montrer que an = n (n + 1) ∈ N
...
Nous distinguons deux cas
...
2
Deuxième cas :
n = 2k + 1, k ∈ N, alors
an =
1
(2k + 1) (2k + 2) = (2k + 1) (k + 1) ∈ N
...
1
...
5 Raisonnement par contre exemple
Si l'on veut montrer qu'une assertion du type (∀x ∈ E : P (x)) est vraie alors pour chaque x
de E il faut montrer que P (x) est vraie
...
Exemple 1
...
5
...
Un contre-exemple est x = 0 ∈ R, car (0)2 − 1 > 1 est fausse
...
2
...
La démonstration par récurrence se déroule en deux étapes :
i) On prouve P (0) est vraie
...
Enn dans la conclusion, on rappelle que par le principe de récurrence P (n) est vraie pour
tout n ∈ N
...
2
...
Montrer que
pour tout n ∈ N : 2n > n
...
Nous allons démontrer par récurrence que P (n) est vraie pour tout n ∈ N
...
ii) Soit n ∈ N, supposons que P (n) soit vraie
...
2n+1 = 2n + 2n
> n + 2n , car par P (n) nous savons que 2n > n,
≥ n + 1, car 2n ≥ 1
Donc P (n + 1) est vraie
...
Si on doit démontrer qu'une propriété est vraie pour tout n ≥ n0 , alors on commence
l'initialisation au rang n0
...
3
Exercices
1
...
1 Énoncés
Exercice 1
...
Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s'impose : ⇔, ⇐, ⇒
(1) ∀x ∈ R : x2 = 4
...
(2) ∀z ∈ C : z = z
...
(3) ∀x ≥ 0 : x2 = 1
...
Exercice 3
...
(c) ∀x ∈ R, ∀y ∈ R : x + y > 0,
(1) Les assertions a, b, c, d sont-elles vraies ou fausses ?
(2) Donner leur négation
...
Soit n > 0
...
Exercice 5
...
Énoncer et démontrer la contraposée de l'assertions suivante :
Si n2 est impair, alors n est impair
...
Montrer :
Exercice 7
...
+ n2 = n (n + 1) (2n + 1) ,
6
Soit la suite (xn )n∈N dénie par
x0 = 4 et xn+1 =
Montrer que : ∀n ∈ N : xn > 3
...
xn + 2
∀n ∈ N∗
...
3
...
(a) (2 < 3) est vraie et (2 divise 4) est vraie donc (2 < 3) et (2 divise 4) est vraie
...
(c) (2 < 3) est vraie et (2 divise 5) est fausse, l'une des deux est vraie donc (2 < 3) ou (2 divise 5)
est vraie
...
(e) (2 < 3) est vraie donc (2 < 3) est fausse et (2 divise 5) est fausse par conséquent (2 < 3) ou
(2 divise 5) est fausse car les deux assertions sont fausses
...
Le connecteur logique sur les assertion suivante
(1) ∀x ∈ R : x2 = 4 ⇒ x = 2
...
(3) ∀x ≥ 0 : x2 = 1 ⇔ x = 1
...
(a) est fausse
...
Etant donné x ∈ R il existe toujours un y ∈ R tel que x + y < 0, par exemple on peut
prendre y = − (x + 1) et alors x + y = −1 < 0
...
La négation de (b) est
∃x ∈ R,
∀y ∈ R : x + y ≤ 0
...
La négation est
∃x ∈ R,
∃y ∈ R : x + y ≤ 0
...
La négation est :
∃y ∈ R : y 2 ≤ x
...
Soit n ∈ N∗
...
|
{z
}
|
{z
}
P
Q
Raisonnons par l'absurde
...
|
{z
P
}
|
11
{z
Q
}
Chapitre 1
Méthodes du Raisonnement Mathématique
Alors
∃k, m ∈ N∗ : 2n = 2k 2 = m2
...
k
2 est irrationnel, on a une contradiction !
Solution 5
...
Montrons l'assertion suivante :
Si n2 est impair, alors n est impair
...
|
{z
}
|
{z
}
Q
P
La contraposée de l'assertion est :
Si n est pair, alors n2 est pair,
c'est-à-dire
(∃m ∈ N : n = 2m) ⇒ ∃k ∈ N : n2 = 2k
...
Par le principe de contraposition, on a démontré l'assertion de l'énoncé
...
Pour tout n ∈ N∗ , on pose l'assertion suivante :
1
P (n) : 11 + 22 + 32 +
...
6
P (1) : 11 = 16 1 (1 + 1) (2 + 1) est vraie
...
6
11 + 22 + 32 +
...
Par le principe de récurrence nous venons de montrer que P (n) est vraie pour tout n ∈ N∗
...
Montrons par récurrence
∀n ∈ N : xn > 3
...
Soit n ≥ 0, supposons P (n) vraie et montrons que P (n + 1) est vraie
...
L'étude de la fonction f (x) = 2x2 − 3x − 9, pour x > 3, on obtient
f (x) > 0, pour tout x ≥
√
3
1 + 7 > 3
...
13
2
|
Les ensembles, les relations et les applications
2
...
1
...
Un ensemble est une collection d'éléments
...
Soit E un ensemble, on note x ∈ E si x est un élément de E , et x ∈
/ E dans le cas contraire
...
1
...
On a {0, 1} , {rouge , noir}, et {0, 1, 2,
...
Alors 0 ∈ {0, 1} et 2 ∈
/ {0, 1}
...
1
...
1
...
Un ensemble E est inclus dans un ensemble F, si tout élément de E est aussi
un élément de F et on écrit E ⊂ F
...
On dit alors que E est un sous-ensemble de F ou une partie de F
...
1
...
On a N ⊂ Z ⊂ Q ⊂ R
...
1
...
Deux ensembles E et F sont égaux si et seulement si chacun est inclu dans
l'autre, c'est-à-dire
E=F ⇔E⊂F
et E ⊂ F
...
1
...
Si E = R, on a
A = {x ∈ R : |x − 1| ≤ 1}
= {x ∈ R : −1 ≤ x − 1 ≤ 1}
= {x ∈ R : 0 ≤ x ≤ 2} = [0, 2]
...
1
...
Soit E un ensemble, on forme un ensemble appelé ensemble des parties de E ,
noté P (E) qui est caractérisé par la relation suivante
P (E) = {A : A ⊂ E}
...
1
...
Si E = {1, 2, 3} , alors
P (E) = {∅, {1, 2, 3} , {1} , {2} , {3} , {1, 2} , {1, 3} , {2, 3} , {1, 2, 3}} ,
donc {1} ∈ P (E) et E ∈ P (E)
...
1
...
Soit E un ensemble, on appelle ensemble complémentaire de A ⊂ E , noté CE A
où Ac l'ensemble des éléments de E qui n'appartiennent pas à A, c'est-à-dire
CE A = {x ∈ E : x ∈
/ A}
...
1
...
On appelle ensemble réunion de deux ensembles A et B , noté A ∪ B l'ensemble
formé des éléments x qui appartiennent à A ou appartiennent à B , c'est-à-dire
A ∪ B = {x ∈ E : x ∈ A ou x ∈ B}
...
Exemple 2
...
5
...
Dénition 2
...
7
...
Le nombre d'éléments de E s'appelle le cardinal de E, noté Card (E)
...
1
...
Si E = {0, 1, 2, 3}, alors Card (E) = 4, l'ensemble N n'est pas ni, Card (∅) = 0
...
1
...
Soit E un ensemble, on appelle diérence de A et B , noté A\B, l'ensemble
formé des éléments x qui appartiennent à A et n'appartiennent pas à B , c'est-à-dire
A\B = {x ∈ A : x ∈
/ B}
...
Exemple 2
...
7
...
Remarque
...
• Associativité :A ∩ (B ∩ C) = (A ∩ B) ∩ C et A ∪ (B ∪ C) = (A ∪ B) ∪ C
...
1
...
Soient A, B, C des parties d'un ensemble E , alors
• Distributivité : A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ,
15
Chapitre 2
Les ensembles, les relations et les applications
• Distributivité : A ∪ (B ∩ C) = (A ∪ B) ∩ (A ∪ C)
...
On a
(x ∈ A ∩ (B ∪ C)) ⇔ (x ∈ A et x ∈ B ∪ C)
⇔ (x ∈ A et (x ∈ B ou x ∈ C))
⇔ ((x ∈ A et x ∈ B) ou (x ∈ A et x ∈ C))
⇔ (x ∈ A ∩ B ou x ∈ A ∩ C)
⇔ x ∈ (A ∩ B) ∪ (A ∩ C) ,
alors A ∩ (B ∪ C) = (A ∩ B) ∪ (A ∩ C)
...
Proposition 2
...
2 (Loi de Morgan)
...
On a
(x ∈ CE (A ∩ B)) ⇔ (x ∈
/ A ∩ B) ⇔ x ∈ A ∩ B
⇔ (x ∈ A et x ∈ B) ⇔ (x ∈
/ A ou x ∈
/ B)
⇔ (x ∈ CE (A) ou x ∈ CE (B)) ⇔ x ∈ CE (A) ∪ CE (B) ,
donc CE (A ∩ B) = CE (A) ∪ CE (B)
...
Remarque
...
En eet,
(x ∈ CE (CE (A))) ⇔ (x ∈
/ CE (A)) ⇔ (x ∈ CE (A))
⇔ (x ∈
/ A) ⇔ (x ∈ A)
...
1
...
1
...
On appelle produit cartésien de deux ensembles E et F , noté E × F l'ensemble
des couples (x, y) où x ∈ E et y ∈ F
...
Exemple 2
...
8
...
Notation
...
Plus généralement, on dénit le produit cartésien
de n ensembles E1 , E2 ,
...
× En = {(x1 , x2 ,
...
, n}
...
1
...
Si E = {1, 2}, alors
E 2 = E × E = {(1, 1) , (1, 2) , (2, 1) , (2, 2)}
(
)
(1,
1,
1)
,
(1,
1,
2)
,
(1,
2,
1)
,
(1,
2,
2)
,
E3 = E × E × E =
...
2
Relation d'ordre, Relation d'équivalence
2
...
1 Relations binaires
Dénition 2
...
1
...
Exemple 2
...
1
...
Dénition 2
...
2
...
Pour tous x, y, z ∈ E , on dit
que R est
(1) Réexive, si chaque élément est en relation avec lui même, c'est à dire
xRx,
∀x ∈ E
...
(3) Transitive, si pour tout x, y, z ∈ E , si x est en relation avec y et y en relation avec z alors
x est en relation avec z , c'est à dire
(xRy
et yRz) ⇒ xRz,
∀x, y, z ∈ E
...
Chapitre 2
Les ensembles, les relations et les applications
2
...
2 Relation d'équivalence
Dénition 2
...
3
...
Dénition 2
...
4
...
On appelle classe d'équivalence de
...
La classe d'équivalence C (x) est non vide car R est réexive et contient de ce fait au moins x
...
L'ensemble des classes d'équivalence de E par la relation R
...
2
...
Dans R on dénit la relation R par :
xRy ⇔ x − y ∈ Z
...
En eet,
• Pour x ∈ R : xRx ⇔ 0 ∈ Z, comme 0 ∈ Z, alors xRx, ∀x ∈ R, donc R est une relation
réexive,
• Pour x, y ∈ R, on a
(xRy) ⇔ (x − y ∈ Z) ⇔ (y − x ∈ Z) ⇒ yRx,
alors R est une relation symétrique
...
Donc, l'ensemble des classes d'équivalence C (x) est l'ensemble
C (x) = {y ∈ R : y − x ∈ Z}
= {y ∈ R : y ∈ x + Z}
= {y ∈ R : y = k + x : k ∈ Z}
= {k + x : k ∈ Z} ,
si x ∈ Z, on a C (x) = Z
...
2
...
2
...
Une relation binaire R sur E est dite une relation d'ordre si elle est antisymétrique, transitive et réexive
...
2
...
Soit R la relation dénie sur N∗ par la relation x divise y, c'est-à-dire
xRy ⇔ ∃k ∈ N∗ : y = kx
...
• Pour x, y ∈ N∗ , si x divise y et y divise x, alors
∗
xRy ⇔ ∃k1 ∈ N : y = k1 x
yRx ⇔ ∃k2 ∈ N∗ : x = k2 y
)
⇒ x = k2 k1 x
⇒ x (1 − k2 k1 ) = 0
⇒ k2 k1 = 1, car x 6= 0,
il vient que k2 k1 = 1, comme k2 , k1 ∈ N∗ , alors k2 = k1 = 1, c'est-à-dire x = y, ça signie
que R est une relation anti-ymétrique
...
L'ordre total et l'ordre partiel
Dénition 2
...
6
...
Sinon, on dit que R est partielle, c'est-à-dire
∃x, y ∈ E : ni xRy
et ni yRx
Exemple 2
...
4
...
Pour x = 2 et y = 3, on a ni xRy ni yRx, alors R est un ordre partiel
...
3
Les applications
2
...
1 Dénition d'une application
Dénition 2
...
1
...
L'élément x est dit l' antécédent et y est dit l'image de x par f
...
Exemple 2
...
1
...
Dénition 2
...
2 (Graphe)
...
Le graphe d'une application
f : E → F est
Γf := {(x, f (x)) : x ∈ E} ⊂ E × F
...
3
...
Soient f, g : E → F des applications
...
On écrit alors f = g
...
3
...
Soient E , F et G trois ensembles et f et g deux applications
telles que
f
g
E→F →G
On peut en déduire une application de E dans G notée g ◦ f et appelée application composée de f
et g , par
(g ◦ f ) (x) = g (f (x)) , pour tout x ∈ E
Dénition 2
...
5
...
Exemple 2
...
2
...
Alors g ◦ f : R → [1, +∞[ est donnée par
(g ◦ f ) (x) = g (f (x)) = g x2 = 2x2 + 1 ∀x ∈ R
...
3
...
Soit f : E → F une fonction
...
√
Exemple 2
...
3
...
Dénition 2
...
7
...
On appelle restriction de f à A,
l'application f|A : E → F dénie par
f|A (x) = f (x) ,
pour tout x ∈ A
...
3
...
Soit E ⊂ G et f : E → F une application
...
20
Chapitre 2
Les ensembles, les relations et les applications
2
...
2 Image directe, image réciproque
Dénition 2
...
9
...
L'image directe de A par f est l'ensemble
f (A) = {f (x) : x ∈ A} ⊂ F
...
3
...
Soit f : R → R dénie par f (x) = 2x + 1, ∀x ∈ R
...
Dénition 2
...
10
...
L'image réciproque de B par f est l'ensemble
f −1 (B) = {x ∈ E : f (x) ∈ B} ⊂ E
...
3
...
Soit f l'application dénie par f (x) = x2 de R → R+ , alors
f −1 ([0, 1]) =
x ∈ R : 0 ≤ x2 ≤ 1
= {x ∈ R : 0 ≤ |x| ≤ 1} = [−1, 1]
...
Proposition 2
...
1
...
Pour
tous A, B ⊂ E et X, Y ⊂ F , on a les propriétés suivantes :
(1) A ⊂ B ⇒ f (A) ⊂ f (B) et X ⊂ Y ⇒ f −1 (X) ⊂ f −1 (Y )
(2) f (A ∩ B) ⊂ f (A) ∩ f (B) et f −1 (X ∩ Y ) = f −1 (X) ∩ f −1 (Y )
(3) f (A ∪ B) = f (A) ∪ F (B) et f −1 (X ∪ Y ) = f −1 (X) ∩ f −1 (Y )
(4) A ⊂ f −1 (f (A)) et f (f −1 (X)) ⊂ X
...
3
...
3
...
Soit f : E → F
...
Exemple 2
...
6
...
Dénition 2
...
12
...
On dit que f est surjective si et seulement si : pour tout
y ∈ F , il existe x ∈ E tel que f (x) = y , c'est-à-dire
∀y ∈ F,
∃x ∈ E
21
y = f (x)
...
3
...
Soit f l'application dénie par f (x) = |x| de Z → N, alors f est surjective
...
Dénition 2
...
13
...
On dit que f est bijective (ou f est une bijection de E sur
F ) si et seulement si : f est à la fois injective et surjective
...
Autrement dit :
∀y ∈ F,
∃!x ∈ E
y = f (x)
...
3
...
Soit f l'application dénie par f (x) = x − 7 de Z → Z, alors f est bijective
...
Remarque
...
Dénition 2
...
14
...
On dénit l'application f −1 : F →
E , appelée application réciproque de f , donnée par f −1 (x) = y si et seulement si f (y) = x
...
3
...
Soit f l'application dénie par f (x) = x2 + 1 de R+ → [1, +∞[, alors f est
bijective, car pour tout y ∈ [1, ∞[, l'équation y = f (x) admet une unique solution x =
bijection réciproque est f −1 : [1, +∞[ → R+ dénie par :
f −1 (x) =
√
x − 1,
√
y − 1
...
Proposition 2
...
2
...
L'application f est
bijective si et seulement s'il existe une application g : F → E telle que
f ◦ g = idF
et
g ◦ f = idE
...
3
...
Soit f : R → R∗+ dénie par f (x) = ex , ∀x ∈ R, f est bijective, sa bijection
réciproque est g : R∗+ → R dénie par g (x) = ln (x)
...
Proposition 2
...
3
...
L'application
g ◦ f est bijective et sa bijection réciproque est
(g ◦ f )−1 = f −1 ◦ g −1
...
4
Exercices
2
...
1 Énoncés
Exercice 8
...
Décrire les ensembles suivants et leurs cardinaux :
A ∩ B,
A\B,
A∆B,
D × C,
B ∩ C,
CD A,
D ∪ A,
P(C)
...
Exercice 9
...
(1) Montrer que : (A\B) \C = A\ (B ∪ C)
...
Exercice 10
...
(1) Montrer que R est une relation d'équivalence
...
(3) Même questions pour la relation R dénie sur R2 par :
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔ x21 + y12 = x22 + y22
...
Soit R la relation dénie sur N∗ par :
nRm ⇔ ∃k ∈ N∗ : n = km
...
Dans R2 on dénit la relation R par :
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔ cos2 (x1 ) + sin2 (x2 ) = 1 et
|y1 | = |y2 |
...
(2) Déterminer la classe d'équivalence de (0, 0)
...
(1) Montrer que les fonctions suivantes sont des applications puis vérier si elle sont injectives,
surjectives ou bijectives :
v: N→N
,
n → n2
f : [−1, 1] → [0, 1]
√
,
x → 1 − x2
N→Z
,
n → 2n2 − 7
g : R\ {−3} → R
2−x ,
x→
x+3
i:
23
k:
Z→N
,
n → 4n2 + 5
h:
R∗+ → R
...
(3) Montrer que l'application u : ]1, ∞[ → ]0, ∞[ dénie par : u (x) =
calculer sa bijection réciproque
...
Soit f : R → R dénie par: f (x) =
1
est bijective et
x−1
2x
...
Exercice 15
...
(1) Montrer que f est bijective
...
2
...
2 Correction des exercices
Solution 8
...
Alors
A ∩ B = {1, 3} , Card (A ∩ B) = 2, A\B = {7, 9, 12} , Card (A\B) = 3,
A∆B = (A ∪ B) \ (A ∩ B) = {1, 3, 2, 7, 9, 12} \ {1, 3} = {2, 7, 9, 12} , Card (A∆B) = 4,
D × C = {3, 1} × {3, 4, 7, 9} = {(3, 3) , (3, 4) , (3, 7) , (3, 9) , (1, 3) , (1, 4) , (1, 7) , (1, 9)} ,
Card (D × C) = 8, B ∩ C = {3} , Card (B ∩ C) = 3,
CA D = {7, 9, 12} , Card (CA D) = 3, D ∪ A = A, Card (D ∪ A) = 5,
(
)
∅, {3} , {4} , {7} , {9} , {3, 4} , {3, 7} , {3, 9} , {4, 7} , {4, 9} , {7, 9}
P(C) =
,
{3, 4, 7} , {3, 4, 9} , {3, 7, 9} , {4, 7, 9} , {3, 4, 7, 9}
Card (P(C)) = 2Card(C) = 24 = 16
...
Solution 9
...
(2) On a A ∪ B ⊂ A ∪ C et A ∩ B ⊂ A ∩ C
...
En eet
(x ∈ B) ⇒ (x ∈ A ∪ B ⊂ A ∪ C) ⇒ (x ⊂ A ∪ C)
⇒ (x ∈ A ou x ∈ C)
...
Si x ∈ A, alors
(x ∈ A ∩ B ⊂ A ∩ C) ⇒ (x ∈ A ∩ C) ⇒ (x ∈ C) ,
donc x ∈ C, d'où B ⊂ C
...
(1) Soit la relation R dénie sur R2 par :
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔ y1 = y2
...
• Soit (x1 , y1 ) , (x2 , y2 ) ∈ R2 , on a
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔ y1 = y2 ⇔ y2 = y1 ⇔ (x2 , y2 ) R (x1 , y1 ) ,
alors R est une relation symétrique
...
On déduit que R est une relation d'équivalence
...
C ((1, 0)) =
(3) Soit la relation R dénie sur R2 par :
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔ x21 + y12 = x22 + y22
...
• Soit (x1 , y1 ) , (x2 , y2 ) ∈ R2 , on a
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔
x21 + y12 = x22 + y22
⇔
x22 + y22 = x21 + y12
⇔ (x2 , y2 ) R (x1 , y1 ) ,
donc R est une relation symétrique
...
On déduit que R est une relation d'équivalence, pour la classe d'équivalence de (1, 0), on a
(x, y) ∈ R2 : (x, y) R (1, 0)
= (x, y) ∈ R2 : x2 + y 2 = 1
...
(1) Soit R la relation dénie sur N∗ par :
nRm ⇔ ∃k ∈ N∗ /n = km
...
c'est-à-dire R est une relation réexive
...
• Soit n, m, p ∈ N∗ , on a
[nRm et mRp] ⇔ [(∃k1 ∈ N∗ : n = k1 m) et (∃k2 ∈ N∗ : m = k2 p)]
⇒ ∃k1 , k2 ∈ N∗ : n = k1 k2 p
|{z}
k3
∗
⇒ (∃k3 = k1 k2 ∈ N : n = k3 p)
⇒ nRp,
don R est une relation transitive
...
Solution 12
...
• Soit (x1 , y1 ) ∈ R, alors
et
cos2 (x1 ) + sin2 (x1 ) = 1
|y1 | = |y1 |
...
• Soit (x1 , y1 ) , (x2 , y2 ) ∈ R, on a
(x1 , y1 ) R (x2 , y2 ) ⇔ cos2 (x1 ) + sin2 (x2 ) = 1
et
|y1 | = |y2 |
⇔ 1 − sin2 (x1 ) + 1 − cos2 (x2 ) = 1 et
⇒ cos2 (x2 ) + sin2 (x1 ) = 1
et
|y2 | = |y1 |
|y2 | = |y1 |
⇒ (x2 , y2 ) R (x1 , y1 ) ,
donc R est Symétrique
...
|y2 | = |y3 |
...
(2) La classe d'équivalence de (0, 0), on a
C ((0, 0)) =
(x, y) ∈ R2 : (x, y) R (0, 0)
=
(x, y) ∈ R2 : cos2 (x) = 1 et y = 0
=
(x, y) ∈ R2 : (x = πk : k ∈ Z) et y = 0
= {(πk, 0) : k ∈ Z}
...
(1) On a
27
Chapitre 2
Les ensembles, les relations et les applications
• L'application v est injective, soit n, m ∈ N, tels que
v (n) = v (m) ⇒ n2 = m2 ⇒ |n| = |m| ⇒ n = m, car n, m ∈ N
...
• L'application i est injectiv, soit n, m ∈ N, on a
(i (n) = i (m)) ⇒
2n2 − 7 = 2m2 − 7
⇒ n2 = m2 ⇒ |n| = |m|
⇒ n = m, car n, m ∈ N
...
• L'application k n'est pas injective, comme k (−1) = k (1) = 9 et −1 6= 1
...
• L'application f n'est pas injective, car f 12 = f − 21 et 12 6= − 21
...
En eet, soit y ∈ [0, 1]
...
• L'application g est injective
...
• L'application g n'est pas surjective, car −1 ∈ R et g (x) = −1 n'a pas de solution dans
R\ {−3}
...
Soit x1 , x2 ∈ R∗+ , on a
h (x1 ) = h (x2 ) ⇒ ln x1 = ln x2 ⇒ eln x1 = eln x2
⇒ x1 = x2
...
En eet, soit y ∈ R, alors
h (x) = y ⇒ ln (x) = y ⇒ x = ey ∈ R∗+
...
• On a v ◦ k : Z → N → N, donc
k
v
2
n → (v ◦ k) (n) = v 4n2 + 5 = 4n2 + 5
...
• On a k ◦ i : N → Z → N, donc
i
k
2
n → (k ◦ i) (n) = k 2n2 − 7 = 4 2n2 − 7 + 5
...
x−1
• L'application u est injective
...
• L'application u est surjective
...
y
y
donc l'application u est bijective, avec u−1 : ]0, ∞[ → ]1, +∞[ dénie par :
1
u−1 (x) = 1 +
...
(1) L'application f n'est pas injective, car f (2) = f
1
2
= 54
...
Comme l'équation x2 − x + 1 = 0 n'a pas de solutions réelles, donc f n'est surjective
...
Soit x1 , x2 ∈ [−1, 1] , on a
g (x1 ) = g (x2 ) ⇒ 2x1 1 + x22 = 2x2 1 + x21
⇒ (x1 − x2 ) − x1 x2 (x1 − x2 ) = 0
⇒ (x1 = x2 ou x1 x2 = 1) ,
si x1 x2 = 1 et x1 , x2 ∈ [−1, 1], on a
x1 =
1
∈ ]−∞, −1] ∪ [1, +∞[
x2
29
Chapitre 2
Les ensembles, les relations et les applications
ce qui entraîne que x1 = x2 = 1 ou x1 = x2 = −1, c'est-à-dire que x1 = x2 , ainsi
g (x1 ) = g (x2 ) ⇒ x1 = x2
...
Soit y ∈ [−1, 0[ ∪ ]0, 1], alors
(f (x) = y) ⇔
y 1 + x2 = 2x
⇔ yx2 − 2x + y = 0
...
√
La seule solution acceptée x ∈ [−1, 1] est x =
√
/ [−1, 1]
...
Donc g est une bijection
...
(1) La fonction f est injective
...
La fonction f est surjective
...
√
Comme y ∈ [0, +∞[, alors l'équation ( x + 1)2 = y + 1 > 1 admet des solution
√
p
2
√
x + 1 = y + 1 ⇔ x + 1 = y + 1
p
√
x + 1 = y + 1,
⇔
car
√
x + 1 > 0, donc
p
2
p
√
x= y+1−1≥0⇔x=
y + 1 − 1 ≥ 0,
alors
x=
p
2
y + 1 − 1 ∈ [0, ∞[
...
1−y 2
y
=
3
|
3
...
1
...
1
...
On appelle fonction numérique sur un ensemble D tout procédé qui, à tout
élément x de D, permet d'associer au plus un élément de l'ensemble R, appelé alors image de x
et noté f (x)
...
1
...
La fonction f : x → x − 1 est dénie pour tout x ∈ R tel que x − 1 ≥ 0
...
3
...
2 Graphe d'une fonction
Dénition 3
...
2
...
3
...
3 Fonctions bornées, fonction monotones
Dénition 3
...
3
...
On dit que :
a) f est majorée sur D si ∃M ∈ R, ∀x ∈ D : f (x) ≤ M
...
c) f est bornée sur D si f est à la fois majorée et minorée sur D, c'est-à-dire si ∃M > 0, ∀x ∈
D : |f (x)| ≤ M
...
1
...
Soit f : D → R une fonction
...
b) f est strictement croissante sur D si ∀x, y ∈ D, x > y ⇒ f (x) > f (y)
...
d) f est strictement décroissante sur D si ∀x, y ∈ D, x > y ⇒ f (x) < f (y)
...
strictement monotone) sur D si f est croissante ou décroissante
(resp
...
31
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
Exemple 3
...
2
...
ii) La fonction valeur absolue x → |x| dénie sur R n'est pas monotone
...
1
...
1
...
Soit I un intervalle de R symétrique par rapport à 0
...
On dit que :
i) f est paire si ∀x ∈ I : f (−x) = f (x)
...
Exemple 3
...
3
...
ii) La fonction dénie sur R par x 7→ x2n+1 (n ∈ N) est impaire
...
1
...
Soit f : R → R une fonction et T un nombre réel, T > 0
...
Exemple 3
...
4
...
La fonction tangente est π-périodique
...
1
...
Dénition 3
...
7
...
On dénit
• Somme de deux fonctions f + g : x → (f + g) (x) = f (x) + g (x)
...
• Produit de deux fonctions f g : x → (f g) (x) = f (x) g (x)
...
Les fonctions f + g, λf et f g sont des fonctions appartenant à F (D, R)
...
1
...
Soient f et g ∈ F (D, R) et λ ∈ R
...
• f < g si ∀x ∈ D, f (x) < g (x)
...
1
...
Soient f et g deux fonctions dénies sur ]0, 1[ par f (x) = x, g (x) = x2
...
32
Chapitre 3
3
...
2
...
Soit x0 ∈ R un point de I ou une
extrémité de I
...
2
...
Soit ` ∈ R
...
On écrit dans ce cas, lim f (x) = `
...
2
...
Considérons la fonction f (x) = 2x − 1 qui est dénie sur R
...
En eet, pour tout ε > 0, on a |f (x) − 1| = 2 |x − 1| < ε, si l'on a, à fortiori,
x→1
ε
ε
|x − 1| <
...
2
2
Unicité de la limite
Proposition 3
...
1
...
Démonstration
...
2
ε
∃δ2 > 0, ∀x ∈ I , si |x − x0 | < δ2 ⇒ |f (x) − `2 | <
...
Comme ε est quelconque, pour ε =
|`1 − `2 |
entraine que `1 = `2
...
2
...
On dit que la fonction f admet ` comme limite à droite de x0 , ou encore quand
x tend vers x+
0 , si pour tout ε > 0, il existe un δ > 0, tel que : x0 < x < x0 + δ , entraine
|f (x) − `| ≤ ε
...
x→x+
0
On dit que la fonction f admet ` comme limite à gauche de x0 , ou encore quand x tend vers x−
0,
si pour tout ε > 0, il existe un δ > 0, tel que : x0 − δ < x < x0 , entraine |f (x) − `| ≤ ε
...
x→x−
0
√
Exemple 3
...
2
...
33
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
Remarque
...
0
Exemple 3
...
3
...
Elle admet 1 comme limite à droite de 0 et −1 comme limite à gauche de 0
...
Cas où x devient inni
On posera par dénition
a) lim f (x) = `, si
x→+∞
∀ε > 0,
tel que x > A ⇒ |f (x) − `| < ε
...
∃A > 0,
Limite innie
Soit x0 ∈ R
...
b) lim f (x) = −∞, si
x→x0
∀A > 0,
∃δ > 0,
tel que
|x − x0 | < δ ⇒ f (x) < −A
...
b) lim f (x) = +∞, si
x→−∞
∀A > 0,
∃B > 0,
tel que x < −B ⇒ f (x) > A
...
c) lim f (x) = −∞, si
x→+∞
∀A > 0,
d) lim f (x) = −∞, si
x→−∞
∀A > 0,
∃B > 0,
tel que x < −B ⇒ f (x) < −A
...
2
...
2
...
Soit f : [a, b] → R et x0 ∈ ]a, b[
...
n→+∞
n→+∞
Démonstration
...
x→x0
Ceci s'écrit, par dénition :
∀ε > 0,
∀x ∈ [a, b] , si
∃δ > 0,
|x − x0 | < δ ⇒ |f (x) − `| < ε
...
En récapitulant,
n→+∞
on obtient
∀ε > 0, ∃n0 ∈ N, ∀n ≥ n0 , |f (xn ) − `| < ε
...
Condition susante : Supposons que ` n'est pas limite de f en x0
...
En particulier, pour tout n ∈ N∗ , il existe xn ∈ [a, b], tel que
|xn − x0 | <
1
n
et
|f (xn ) − `| > ε
...
Exemple 3
...
4
...
En eet,
x
∗
considérons les suites
xn =
1
(n + 1) π
et
yn =
1
,
2nπ + π2
pour tout n ∈ N
...
3
...
3 Opérations sur les limites
0
Théorème 3
...
2
...
x→x0
b) lim (λf (x)) = λ`, pour tout λ ∈ R
...
x→x0
35
0
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
d) lim |f (x)| = |`|
...
x→x0
f ) lim
f (x)
`
0
= 0 , si ` 6= 0
...
2
...
Soient f : [a, b] → [c, d] , g : [c, d] → R et x0 ∈ ]a, b[ , y0 ∈ [c, d], tel que
et
lim f (x) = y0
x→x0
lim g (y) = `
y→y0
Alors lim (g ◦ f ) (x) = `
...
2
...
Soit f, g : [a, b] → R et x0 ∈ ]a, b[, on a
1
= 0
...
x→x0
x→x0 f (x)
a) Si lim f (x) = +∞, alors lim
c) Si f ≤ g, et lim f (x) = `, lim g (x) = ` , alors ` ≤ `
...
x→x0
x→x0
Théorème 3
...
4
...
x→x0
x→x0
Alors lim g (x) = `
...
Voici une liste de formes indéterminées
+∞ − ∞,
3
...
Continuité d'une fonction
3
...
1 Dénition générales
Dénition 3
...
1
...
On dit que f est
continue au point x0 ∈ I si
lim f (x) = f (x0 ) ,
x→x0
c'est-à-dire si
∀ε > 0,
∃δ > 0,
∀x ∈ I ,
si |x − x0 | < δ ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε
...
3
...
Soit la fonction réelle f dénie par
x sin 1 , si x 6= 0,
x
f (x) =
0,
si x = 0
...
x
Pour ε > 0, on choisira δ = ε
...
Donc f est continue au point x0 = 0
...
3
...
Une fonction dénie sur un intervalle I est continue sur I si elle est continue
en tout point de I
...
Continuité à gauche, continuité à droite
Dénition 3
...
3
...
(1) La fonction f est dite continue à gauche en x0 si
lim f (x) = f (x0 ) ,
x→x−
0
c'est-à-dire si
∀ε > 0,
∀x ∈ I ,
∃δ > 0,
si 0 < x0 − x < δ ⇒ |f (x) − f (x0 )| < ε
...
Remarque
...
f est continue en x0 ⇔ lim+ f (x) = lim− f (x) = f (x0 )
...
3
...
La fonction dénie par
(
f (x) =
1,
si x > 0,
−1, si x ≤ 0
...
Au point x0 = 0, la fonction f est continue à gauche, mais elle ne l'est pas
à droite car
lim− f (x) = f (0) = −1 et lim+ f (x) = 1 6= f (0)
...
3
...
Soit I un intervalle, x0 un point de I
...
est dite prolongement par continuité de f au point x0
...
3
...
La fonction
1
f (x) = x sin
x
∗
∗
est dénie et continue sur R
...
Le prolongement par continuité de f au point 0 est donc la fonction fe dénie
x→0
par :
x sin 1
si x 6= 0,
e
x
f (x) =
si x = 0
...
3
...
3
...
Soit I un intervalle, et f et g des fonctions dénies sur I et continues en
x0 ∈ I
...
(2) f + g est continue en x0
...
f
(si g (x0 ) 6= 0) est continue en x0
...
3
...
Soit deux fonctions f : I → J , g : J → R, tels que I, J deux intervalles
quelconques de R
...
3
...
4
...
4
...
Soit I un intervalle ouvert de R, x0 un point de I , f : I → R une fonction
...
Cette limite s'appelle la dérivée de f en x0 et se note f (x0 )
...
En posant x = x0 + h, on a
f (x0 + h) − f (x0 )
...
h→0
Exemple 3
...
1
...
La dérivée de f en un
point x0 ∈ R est
f (x0 + h) − f (x0 )
(x0 + h)2 − x20
= lim
h→0
h→0
h
h
2
h + 2x0 h
= lim h + 2x0 = 2x0
...
4
...
La fonction qui à tout x de I associe f 0 (x) dans R s'appelle fonction dérivée
df
0
de f et se note f ou
...
4
...
Toute fonction dérivable en un point est continue en ce point
...
Si f est dérivable au point x0 , alors pour tout h > 0, il existe ε (h) tel que
0
f (x0 + h) = f (x0 ) + hf (x0 ) + hε (h) ,
lim ε (h) = 0
...
h→0
3
...
2 Dérivées d'ordres supérieurs
Dénition 3
...
3
...
Si f 0 est dérivable
à son tour, sa dérivée notée f = f est dite dérivée seconde de f
...
Ainsi la dérivée d'ordre n de f est dénie par
00
0
0
f (n) (x) = f (n−1) (x)
...
4
...
Soit la fonction f (x) = sin (x) dénie sur R
...
2
2
π
sin(n) (x) = sin x + n
...
4
...
Soit n ∈ N∗
...
On notera
C n (I) l'ensemble des fonctions de calasse C n
...
4
...
On dit qu'une fonction est de calasse C 0 si elle est continue sur I , et de classe
C ∞ si elle indéniment dérivable sur I (c'est-à-dire f (n) existe pour tout n)
...
4
...
La fonction x → |x| dénie sur R est de classe C 0 (R), mais n'est pas de classe
C 1 (R) , car n'est pas dérivable à l'origine
...
4
...
On dit que la fonction f est dérivable à droite en x0 si
lim+
x→x0
f (x) − f (x0 )
x − x0
existe et est nie
...
Notation
...
x − x0
Remarque
...
0
0
0
Dénition 3
...
7
...
Exemple 3
...
4
...
Elle admet deux
points anguleux, à savoir l'origine (0, 0) et le point (1, 0)
...
x→0
x→0
x→0
x−0
x−0
• Au point (1, 0) on a
0
fg (1) = lim−
x→1
f (x) − f (1)
f (x) − f (1)
0
= lim− x = −1 et fd (1) lim+
= lim+ x = 1
...
Au point (1, 0), on a aussi
deux demi-tangentes d'équations : y = x − 1 et y = −x + 1
...
4
...
4
...
Soient f et g deux fonctions dénies sur l'intervalle I ⊂ R à valeurs dans R
et x0 ∈ I
...
(2) f + g est dérivable en x0 et on a
0
0
0
(f + g) (x0 ) = f (x0 ) + g (x0 )
...
g) (x0 ) = f (x0 ) g (x0 ) + f (x0 ) g (x0 )
...
g
g 2 (x0 )
En particulier
0
0
−g (x0 )
1
(x0 ) = 2
...
4
...
Soient J un intervalle de R, f : I → J et g : J → R
...
Dérivée de la fonctions réciproque
Théorème 3
...
3
...
L'application
réciproque f −1 : J → I est aussi continue sur J
...
f (x0 )
(f ◦ f −1 ) (y0 )
0
41
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
Dérivée de fonctions usuelles
Fonction f
Dérivée f
xn
1
x
√
x
Fonction f
Dérivée f
nxn−1
un
nu un−1 , n ∈ N∗
− x12
1
u
− uu2
0
0
0
√
1
√
2 x
0
0
u
√
2 u
u
0
ln u
u
u
ex
1
x
x
e
eu
u eu
sin (x)
cos (x)
sin (u)
u cos (u)
cos (x)
− sin (x)
cos (u)
−u sin (u)
ln x
0
0
0
3
...
4 Théorème de Rolle
Théorème 3
...
4
...
Alors il existe un nombre c ∈ ]a, b[ tel que f (c) = 0
...
4
...
Soit f : [a, b] → R une fonction continue sur [a, b] et dérivable sur ]a, b[
...
y
f (c)
y = f (x)
f (b)
f (a)
O
a
c
42
b
x
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
Démonstration
...
b−a
La fonction ϕ est continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[ et ϕ (a) = ϕ (b) = 0
...
√
√
x
2
Exemple 3
...
5
...
Posons f (t) = 1 + t, alors f 0 (t) =
1
√
et f (0) = 1
...
x−0
2
2 c+1
Ce qui donne la résultat
...
4
...
Soit f : ]a, b[ → R une fonction dérivable sur ]a, b[ , on a
(1) ∀x ∈ ]a, b[ , f (x) = 0 si et seulement si f est constante sur ]a, b[
...
(3) Si ∀x ∈ ]a, b[ , f (x) ≤ 0 (resp f (x) < 0), alors f est décroissante (resp strictement
0
0
décroissante)
...
4
...
Soient f et g deux fonctions continues sur l'intervalle [a, b] et dérivables sur
]a, b[ telles que g (x) 6= 0 sur cet intervalle et g (a) 6= g (b)
...
g (b) − g (a)
g (c)
Démonstration
...
La fonction ϕ est continue sur [a, b], dérivable sur ]a, b[
...
D'aprés le théorème
de Rolle, il existe c ∈ ]a, b[ tel que
0
0
0
ϕ (c) = [f (b) − f (a)] g (c) − [g (b) − g (a)] f (c) = 0,
ce qui s'écrit
0
f (b) − f (a)
f (c)
= 0
...
4
...
Soient f et g deux fonctions dérivables sur ]a, b[, et tendant vers 0 toutes
les deux pour x → a+
...
Dans ces conditions
g 0 (x)
0
f (x)
f (x)
lim+
= lim+ 0
=`
x→a g (x)
x→a g (x)
Aussi, ce résultat vaut que ` soit un nombre réel ou +∞ ou −∞
...
Le théorème reste valable quand f et g deux fonctions dérivables sur ]a, b[, et tendant
vers 0 toutes les deux pour x → b−
...
4
...
Soient f et0 g deux fonctions dérivables sur ]a, b[
...
x→x0 g (x) − g (x0 )
x→x0 g (x)
Démonstration
...
0
f (c )
Si x → x0 , alors cx → x0 , par suite 0 x → `, autrement dit
g (cx )
f (x) − f (x0 )
→ ` lorsque x → x0
...
4
...
Soit la fonction ϕ dénie par
ln (x2 + x + 1)
,
ln x
ϕ (x) =
∀x ∈ ]0, 2[
Posons f (x) = ln (x2 + x − 1) et g (x) = ln (x) , alors f (1) = 0, f (x) =
0
0
g (x) =
1
...
x→1
ln x
lim
44
2x + 1
, g (1) = 0 et
x2 + x − 1
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
3
...
5 Fonctions équivalentes
Dénition 3
...
8
...
On dit que f est équivalente à g lorsque x → x0 (ou en x0 ), et l'on note f ∼ g , si
f (x)
= 1
...
4
...
Soit P un polynôme de degré n qui s'écrit sous la forme
P (x) = an xn + an−1 xn−1 +
...
Alors
P (x) ∼ an xn au voisinage de + ∞
...
+ n−1 + n = 1
...
4
...
Soit f1 , g1 , f2 et g2 des fonctions de I vers R
...
g2
(2) Si f1 ∼ g1 et lim f1 (x0 ) = l, alors lim g1 (x0 ) = l
...
3
...
5
...
Déterminer l'ensemble de dénition des fonctions suivantes :
(1) f1 (x) =
1
1 √
1
, (2) f2 (x) = p
, (3) f3 (x) = e 1−x x2 − 1, (4) f4 (x) = (1 + ln (x)) x
...
Calculer lorsqu'elles existent les limites suivantes
1
1
x − sin (2x)
,
(2) lim x sin
,
(3) lim
,
(1) lim x sin
x→+∞
x→0 x + sin (3x)
x→0
x
x
√
√
tan x
sin (x) − cos (x)
x− a
(4) lim
,
(5) limπ
,
(6) lim+
, a > 0,
x→0 x
x→ 4
x→a
1 − tan (x)
x−a
x
πx
√
√
1
(7) lim 1 +
, (8) lim sin x + 1 − sin ( x) , (9) lim (1 − x) tan
,
x→+∞
x→+∞
x→1
x
2
Exercice 18
...
x→+∞
x→+∞
x
(1) lim+
x ln (x)
,
sin (2x)
(2) lim
45
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
Exercice 19
...
x2 ln
x
,
x = 0
...
Exercice 20
...
Exercice 21
...
,
x
si x < 0,
e − 1,
g (x) =
0,
si x = 0,
x ln (x) − x, si x > 0
...
En utilisant la formule de l'Hôpital, calculer les limites suivantes
sin (x)
1 − cos (x)
xx − 1
x cos (x) − sin (x)
,
(2)
lim
,
(3)
lim
,
(4)
lim
...
5
...
L'ensemble de dénition des fonctions :
(1) Df1
o
n
1
x
= x ∈ R : x 6= 0 et 1 − e 6= 0 = R∗
...
(3) Df3 = {x ∈ R : 1 − x 6= 0 et x2 − 1 ≥ 0} = ]−∞, −1] ∪ ]1, +∞[
...
Solution 17
...
x→0
x
1
(2) Pour tout x ∈ R∗ , on pose y = , lorsque x → +∞, y → 0+ , alors
x
1
sin (y)
lim x sin
= lim+
= 1
...
x→0 x + sin (3x)
x→0
sin (3x)
sin (3x)
4
1+3
x 1+3
3x
3x
(3) On sait que lim
x→0
x→0
46
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
sin (x)
= 1, alors
x→0
x
(4) On sait que lim
tan x
1 sin (x)
= lim
= 1
...
x→ 4
2
limπ
(6)
√
lim
x→a+
√
√
√ √
√
( x − a) ( x + a)
x− a
1
1
√
√
√ = √
...
x→+∞
y→0
y→0
x
y
(7) On sait que lim
α+β
cos
, alors
(8) Pour tout α, β ∈ R, on a sin (α) − sin (β) = 2 sin
2
√
√
√
√
√
√
x+1− x
x+1+ x
lim sin
x + 1 − sin x = lim 2 sin
cos
x→+∞
x→+∞
2
2
!
√
√
1
x+1+ x
√
= lim 2 sin
= 0,
√ cos
x→+∞
2
2 x+1+ x
α−β
2
car
√
√
x
+
1
+
x
cos
≤ 1,
2
∀x ∈ R et
lim 2 sin
x→+∞
2
√
1
√
x+1+ x
!
= 0
...
π
π
π
y
2
π
y
2
+ π2
+ π2
Solution 18
...
sin (2x) x→0 2
47
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
(2) On sait que ln (1 + x2 ) ∼ x2 et tan
x
2
∼
d'où
x
ln (1 + x2 )
x ∼ 2x, x → 0,
, si x → 0, alors
2
tan
2
ln (1 + x2 )
x = 0
...
n
−
m
=
x→0
x2
2
1
1
1
(4) On sait que ex − 1 ∼ x, si x → 0, alors e x − 1 ∼ , si x → +∞, donc x e x − 1 ∼ 1,
x
x → +∞
...
x→+∞
r
√
1
1
, si x → +∞, donc
(5) On sait que 1 + x ∼ 1 + 12 x, si x → 0, alors 1 + ∼ 1 +
x
2x
r
1
1
x 1 + ∼ x + , x → +∞, d'où
x
2
r
1
1
lim x 1 + = lim x + = +∞
...
(a) Si x =
6 0, la fonction f est continue
...
x→0 1 + e x
x→0
On a utilisé le fait que lim− e x = 0 et lim+ e x = +∞, comme fg (0) = fd (0) = f (0) = 0,
x→0
x→0
alors f est continue au point x0 = 0
...
Les dénitions des limites à gauche et à droite au
point x0 = 0, nous donne
1
ln (1 + y)
1 ln (1 + y)
2
gd (0) = lim+ g (x) = lim+ x ln 1 +
= lim
= lim
= 0,
2
y→+∞
y→+∞ y
x→0
x→0
x
y
y
ey
1
= lim
= 0
...
1
gg (0) = lim− g (x) = lim− xe x = lim
48
Chapitre 3
Les fonctions réelles à une variable réelle
Solution 20
...
3 + sin (x)
0
f1 (x) =
(2) On a
√
0
x
2
1 + √1+x
1
+
x
1
2
0
√
√
=
=√
f2 (x) =
...
2 + cos (x) 2 − cos (x)
(2 + cos (x)) (2 − cos (x))
4 − cos2 (x)
(4) On a
f4 (x) = xx+1 = eln(x
x+1
) = e(x+1) ln(x) ,
donc
0
0
(x+1) ln(x)
f4 (x) = ((x + 1) ln (x)) e
x+1
=
ln (x) +
xx+1
...
(6) On a
f6 (x) = x
sin(x)
x
donc
0
f6 (x) =
sin(x)
ln x x
=e
=e
sin(x)
x
ln(x)
,
0
sin(x)
sin (x)
ln (x) e x ln(x) ,
x
Comme
0
0
sin (x)
sin (x)
sin (x) 1
ln x +
ln (x)
=
x
x
x x
x cos (x) ln x + (1 − ln x) sin (x)
=
,
x2
d'où
0
f6 (x) =
x cos (x) ln x + (1 − ln x) sin (x)
x2
= (x cos (x) ln x + (1 − ln x) sin (x)) x
49
x
sin(x)
x
sin(x)
−2
x
...
• La fonction f est continue et dérivable sur ]−∞, 0[ , ]0, π[ et ]π, +∞[
...
On
a
fg (0) = lim− f (x) = lim− x2 + x = 0,
x→0
x→0
fd (0) = lim+ f (x) = lim+ sin (x) = 0,
x→0
x→0
Alors fg (0) = fd (0) = f (0), donc f est continue en x0 = 0
...
On a
f (x) − f (0)
x2 + x
fg (0) = lim−
= lim−
= lim− x + 1 = 1
...
0
fd (0) = lim+
• Pour x0 = π , on utilisera les dénitions des limites à gauche et à droite au point x0 = π,
alors
fg (π) = lim− f (x) = lim− sin (x) = 0,
x→π
x→π
fd (π) = lim+ f (x) = lim+ 1 + cos (x) = 0,
x→π
x→π
Alors fg (π) = fd (π) = f (π), donc f est continue en x0 = π
...
x→π x − π
y→0
y→0
x−π
y
y
f (x) − f (π)
1 + cos (x)
1 + cos (y + π)
= lim+
= lim+
x→π
x→π
y→0
x−π
x−π
y
1 − cos (y)
y
= 0,
= lim+ y
=
lim
y→0
y→0+ 2
y2
fd (π) =
lim+
Comme fg (π) 6= fd (π) , alors la fonction f n'est pas dérivable en x0 = π
...
• Pour x0 = 0, on utilisera les dénitions des limites à gauche et à droite au point x0 = 0, on
a
gg (0) = lim− f (x) = lim− ex − 1 = 0,
x→0
x→0
gd (0) = lim+ f (x) = lim+ x ln (x) − x = 0,
x→0
x→0
Alors gg (0) = gd (0) = g (0), donc g est continue en x0 = 0
...
x→0
x−0
x
g (x) − g (0)
x ln (x) − x
= lim+
= lim+ ln (x) − 1 = −∞,
x→0
x→0
x→0
x−0
x
0
Comme gd (0) = −∞, alors la fonction g n'est pas dérivable en x0 = 0
...
(1) La limite de
1 − cos (x)
en 0 est indéterminée, on regarde la limite du quotient des dérivées
ex − 1
du numérateur et du dénominateur
0
(1 − cos (x))
(ex
donc
− 1)
0
=
sin (x)
ex
sin (x)
1 − cos (x)
=
lim
= 0
...
0
1
1−x
−1
(ln x − x + 1)
x
x (1 + ln x) xx
xx − 1
= lim+
= −∞
...
x→1− ln x − x + 1
x→1
1−x
lim+
(3) La limite de
sin (x)
en π est indéterminée, on a
x2 − π 2
0
(sin (x))
(x2 − π 2 )
donc
0
=
cos (x)
,
2x
sin (x)
cos (x)
cos (π)
1
= lim
=
=−
...
2
x→0
x→0
x
2
lim
51
4
|
4
...
1
...
1
...
On appelle logarithme népérien et on note ln l'unique primitive s'annulant en
1 de la fonction x →
1
x
dénie sur R∗+ ,
ln : R∗+ → R
x → ln (x) =
Rx dt
1 t
Remarque
...
y
ln(x)
1−
O
−3
...
57
1
...
14
x=0
Propriétés des logarithmes
Soient a et b des réels strictement positifs, et α est un réel :
• Produit : ln (ab) = ln (a) + ln (b)
• Inverse : ln a1 = − ln (a)
• Quotient : ln ab = ln (a) − ln (b)
• Puissance : ln (aα ) = α ln (a)
√
1
• Racine carrée : ln ( a) = ln (a)
2
52
x
Chapitre 4
Application aux fonctions élémentaires
Équations et d'inéquations avec des logarithmes
• ln (a) = ln (b) ⇔ a = b
• ln (a) ≥ ln (b) ⇔ a ≥ b
• ln (a) < ln (b) ⇔ a < b
• ln (a) ≤ 0 ⇔ 0 < a ≤ 1 et ln (a) > 0 ⇔ a > 1
...
x
4
...
2 Fonction exponentielle
Dénition 4
...
2
...
Remarque
...
est une fonction continue, strictement croissante et
dérivable sur R, où
0
(exp x) = exp x,
pour tout x ∈ R
...
14 −1
...
57
x=0
Propriétés des exponentielles
Soient a, b et n des réels :
• Produit : ea × eb = ea+b
1
• Inverse : a = e−a
e
ea
• Quotient : b = ea−b
e
• Puissance : (ea )n = ena
53
x
e 3
...
Équations et d'inéquations avec des exponentielles
• ea = eb ⇔ a = b
• aa ≥ eb ⇔ a ≥ b
• ea < eb ⇔ a < b
• ea ≥ b > 0 ⇔ a ≥ ln b
• ea < b ⇔ a < ln b, avec b > 0
Limites particulières
lim ex = +∞,
lim ex = 0,
x→−∞
ex − 1
= 1
...
1
...
1
...
On appelle fonction puissance d'un réel a positif, la fonction fa dénie sur R
par :
fa (x) = ax = ex ln(a)
...
La fonction puissance est strictement positive
∀x ∈ R : ax = ex ln(a) > 0
...
Pour tous a, b > 0, on a les égalités suivantes
• ∀x ∈ R : ln (ax ) = x ln (a)
...
ax
ay
• ∀x ∈ R : (ab)x = ax × bx
...
Comme ax = ex ln(a) , elle est continue et dérivable sur R,car composition de fonctions continues et
dérivables sur R
...
Le signe de la dérivée dépend donc du signe de ln (a)
...
0
• Si 0 < a < 1, on a alors ∀x ∈ R : fa (x) < 0, la fonction puissance est décroissante
...
14 −1
...
57
x
3
...
14
−1
...
57
3
...
2
Application aux fonctions élémentaires
Fonctions trigonométriques et leurs inverses
4
...
1 Fonctions trigonométriques
Les fonctions sinus et cosinus
Fonction
sin x
cos x
R
R
Parité
impaire
paire
Période
T = 2π
T = 2π
Dérivée
cos x
− sin x
Domaine de dénition
y
y=1
−
+
−3
...
57
2
y = −1
O
−
cos(x)
+
π
1
...
14
π
sin(x)
Propriétés
Les fonctions sinus et cosinus satisfont les propriétés suivantes, pour tout x ∈ R,
• cos2 (x) + sin2 (x) = 1
1
• cos2 (x) = (1 + cos 2x)
2
1
• sin2 (x) = [1 − cos (2x)]
2
• cos (2x) = cos2 (x) − sin2 (x)
• sin (2x) = 2 cos (x) sin (x)
Formules d'addition ∀x, y ∈ R, on a
• cos (x + y) = cos (x) cos (y) − sin (x) sin (y)
• cos (x − y) = cos (x) cos (y) + sin (x) sin (y)
• sin (x + y) = sin (x) cos (y) + cos (x) sin (y)
• sin (x − y) = sin (x) cos (y) − cos (x) sin (y)
Formules de transformation de produits en sommes
1
[cos (x + y) + cos (x − y)]
2
1
• sin (x) sin (y) = [cos (x − y) − cos (x + y)]
2
• cos (x) cos (y) =
56
Chapitre 4
Application aux fonctions élémentaires
1
[sin (x + y) + sin (x − y)]
2
1
• cos (x) sin (y) = [sin (x + y) − sin (x − y)]
2
• sin (x) cos (y) =
Formules de transformation de sommes en produits
•
•
•
•
x+y
x−y
sin (x) − sin (y) = 2 cos
sin
2
2
x+y
x−y
cos (x) − cos (y) = −2 sin
sin
2
2
x−y
x+y
cos
cos (x) + cos (y) = 2 cos
2
2
x+y
x−y
sin (x) + sin (y) = 2 sin
cos
2
2
Les fonctions tangente et cotangente
Dénition 4
...
1
...
Propriétés
...
• Les deux fonctions étant périodiques de période π , on
peut donc restreindre le domaine de
−π π
l'étude à un intervalle de longueur π , par exemple
,
pour la tangente et ]0, π[ pour
2 2
la cotangente
...
La fonction tangente satisfait les propriétés suivantes, ∀x, y ∈ R−
on a
π
2
+ kπ : k ∈ Z ,
2 tan (x)
1 − tan2 (x)
tan (x) + tan (y)
• tan (x + y) =
1 − tan (x) tan (y)
tan (x) − tan (y)
• tan (x − y) =
1 + tan (x) tan (y)
sin (x + y)
• tan (x) + tan (y) =
cos x
...
2
...
La bijection réciproque est appelée fonction arcsinus et est notée
2 2
arcsin,
h
i
π π
arcsin : [−1, 1] → − ,
,
2 2
58
x 7−→ arcsin (x)
...
(1) ∀x ∈ [−1, 1], on a sin (arcsin (x)) = x
...
2 2i
h π
π
(3) ∀x ∈ − ,
, on a sin (x) = y ⇔ x = arcsin (y)
...
Proposition 4
...
1
...
1 − x2
Démonstration
...
cos (arcsin (x))
1 − x2
Fonction x → arccos x
La fonction cosinus a une fonction dérivée strictement négative sur ]0, π[, donc bijective de
[0, π] sur [−1, 1]
...
y
−π
π
−2
arccos(x)
−1
x
O
1
Propriétés
...
(2) ∀x ∈ [0, π], on a arccos cos (x) = x
...
√
(4) ∀x ∈ [−1, 1] , on a sin (arccos (x)) = 1 − x2
...
2
...
La fonction arccos est dérivable dans ]−1, 1[, et l'on a
0
−1
(arccos x) = √
...
Pour tout x ∈ ]−1, 1[, on a cos (arccos (x)) = x, par dérivation, on obtient
0
(arccos x) = −
−1
1
=√
...
La bijection réciproque est appelée fonction arctangente et est notée
2 2
arctan,
i π πh
,
x−
7 → arctan (x)
...
(1) ∀x ∈ R, on a tan (arctan (x)) = x
...
2 2
(3) La fonction arctan est dérivable surs R, et l'on a
0
(arctan x) =
4
...
1 + x2
Fonctions hyperboliques et leurs inverses
4
...
1 Fonctions hyperboliques
Dénition 4
...
1
...
60
Chapitre 4
Application aux fonctions élémentaires
Propriétés
...
(2) Pour tout x ∈ R, on a les relations
ch (x) − sh (x) = −e−x ,
1
...
th (x + y) =
1 + th (x) + th (y)
(4) Les fonction ch, sh, th sont indéniment dérivables sur R, et l'on a
0
(ch (x)) = sh (x) ,
0
0
(sh (x)) = ch (x) ,
(th (x)) =
1
= 1 − th2 (x)
...
sh (x)
2
y
y
coth(x)
ch(x)
x=1
1
O
O
x
th(x)
x
x = −1
sh(x)
4
...
2 Fonctions hyperboliques réciproques
Fonction x → Argsh
La fonction sinus hyperbolique est de dérivée strictement positive sur R, donc c'est une bijection
61
Chapitre 4
Application aux fonctions élémentaires
de R sur son image R
...
y
Argsh(x)
O
x
Propriétés
...
√
(2) ∀x ∈ R, Argsh (x) = ln x2 + 1 + x
...
x2 + 1
Fonction x →Argch
La fonction cosinus hyperbolique est de dérivée strictement positive sur R∗+ , donc c'est une bijection
de R+ dans [1, +∞[
...
y
Argch(x)
x=1
x
O
Propriétés
...
(2) ∀x ∈ [0, +∞[, Argch (ch (x)) = x
...
(3) La fonction Argch est continue sur [1, +∞[, dérivable sur ]1, +∞[, et l'on a
0
1
(Argch (x)) = √
...
L'application réciproque est appelée argument tangente hyperbolique et est
notée Argth,
Argth : ]−1, 1[ → R,
x 7−→ Argth (x)
...
(1) ∀x ∈ ]−1, 1[, th (Argth (x)) = x
...
1+x
1
+
(2) ∀x ∈ R , Argth (x) = ln
...
1 − x2
Fonction x →Argcth
La fonction cotangente hyperbolique est de dérivée strictement positive sur R∗ , donc c'est une
bijection de R∗ sur ]−∞, 1[ ∪ ]1, +∞[
...
y
Argth(x)
x = −1
x
x=1
O
Propriétés
...
(2) ∀x ∈ ]−∞, 1[ ∪ ]1, +∞[, Argcth (coth (x)) = x
...
2
x−1
(3) La fonction Argcth est continue et dérivable sur ]−∞, 1[ ∪ ]1, +∞[, et l'on a
0
(Argcth (x)) =
4
...
−1
Exercices
4
...
1 Énoncés
Exercice 23
...
2) Écrire sous forme d'expression algébrique
a) cos (2 arcsin (x)) ,
b) cos (arctan (x))
...
Résoudre les équation suivantes :
3
a) arccos x = 2 arccos ,
4
3
2
b) arcsin x = arcsin + arcsin
...
Vérier
π
i) Pour tout x ∈ ]−1, 1[ , arcsin (x) + arccos (x) =
...
x
2
Exercice 26
...
2) Calculer les dérivées des fonctions f1 et f2
...
Simplier les expressions suivantes :
a) ch (Argshx) ,
b) th (Argshx) ,
c) sh (2Argshx) ,
d) sh (Argchx) ,
e) th (Argchx) ,
f ) ch (2Argchx) ,
g)
2ch2 (x) − sh (2x)
...
4
...
π
, on trouver
6
π
π
π
= 2 cos2
− 1 = 1 − 2 sin2
...
cos
12
2
12
2
π
2
...
2
...
1 + tan (arctan (x))
1 + x2
2
, π2 , cos (arctan (x)) ≥ 0, donc
1
cos (arctan (x)) = √
...
3
a) On a cos (arccos x) = x, alors cos (arccos x) = cos 2 arccos
, donc
4
3
3
3
1
x = cos 2 arccos
= 2 cos arccos
− 1 = 2
...
4
4
4
2
√
b) Comme cos (arcsin x) = 1 − x2 et sin (a + b) = sin (a) cos (b) + sin (b) cos (a) , alors
x = sin (arcsin x)
2
3
= sin arcsin + arcsin
5
5
2
3
3
2
= sin arcsin
...
cos arcsin
5
5
5
5
2
3
3
2
=
cos arcsin
+ cos arcsin
5
5
5
5
s
s
2
2
2
3
3
2
=
1−
+
1−
5
5
5
5
√
3 21 + 8
...
1) Soit f la fonction dénie sur [−1, 1] par f (x) = arcsin (x) + arccos (x) , pour tout x ∈
]−1, 1[ ,
1
1
0
−√
= 0
...
2
2
donc
π
∀x ∈ ]−1, 1[ : arcsin (x) + arccos (x) =
...
1 + x2 1 + x12
alors g est constante sur ]0, +∞[ , donc
g (x) = g (1) = 2 arctan (1) = 2
π
π
=
...
1) L'ensemble de dénition
Df1
= x ∈ R : −1 ≤
x
≤ 1 et x 6= −1
x+1
On a
x
−1
≤ 1,
≤ 0,
x
x+1
x+1
≤1
⇔
⇔
x
2x + 1
−1 ≤
x+1
,
≥ 0,
x+1
x+1
(
x + 1 ≥ 0,
⇔
(2x + 1) (x + 1) ≥ 0,
(
x ∈ [−1, +∞[ ,
⇔
x ∈ ]−∞, −1] ∪ − 21 , +∞ ,
1
⇔ x ∈ − , +∞ ,
2
1
comme −1 ∈
/ − 2 , +∞ , alors
1
Df1 = − , +∞
...
Df3 = x ∈ R : −1 ≤ 2x + 1 ≤ 1 et − 1 ≤ 3x2 ≤ 1
1
2
2
−1 ≤ 2x + 1 ≤ 1 et − 1 ≤ 3x ≤ 1 ⇔
−1 ≤ x ≤ 0 et x ≤
3
1 1
⇔ x ∈ [−1, 0] et x ∈ − √ , √
3 3
1
⇔ x ∈ −√ , 0
...
3
2) Les dérivées de f1 et f2
...
1 − u2
0
x
, donc
x+1
0
1
x
0
f1 (x) = q
2 x + 1
x
1 − x+1
q
(x + 1)2
1
= q
2
(x + 1)2 − x2 (x + 1)
On a f1 (x) = arcsin (u (x)), avec u (x) =
(x + 1)
|x + 1|
1
1
√
= √
2 =
2x + 1 (x + 1)
2x + 1 (x + 1)2
1
−1
√
,
=
, ∀x >
2
(x + 1) 2x + 1
car
−1
1
x∈
, +∞ ⇒ x + 1 ≥ ⇒ |x + 1| = x + 1
...
(2 − x2 ) (x2 − 1)
Solution 27
...
Comme ch (x) ≥ 0, alors
√
ch (Argsh x) = x2 + 1
...
ch (Argshx)
x2 + 1
67
Chapitre 4
Application aux fonctions élémentaires
b) sh (2α) = 2ch (α) sh (α) , pour α = Argshx,
√
sh (2Argshx) = 2ch (Argshx) sh (Argshx) = 2x x2 + 1
...
Comme Argchx ≥ 0, alors sh (Argch x) ≥ 0, donc
sh (Argch x) =
d) On a
th (Argchx) =
√
x2 − 1
...
ch (Argchx)
x
f ) On a ch (2α) = 2ch2 (α) − 1, pour α = Argchx,
ch (2Argchx) = 2ch2 (Argchx) − 1 = 2x2 − 1
...
x − ln (ch (x)) − ln (2)
ln (1 + e−2x )
68
5
|
5
...
1
...
1
...
Soit f : ]a, b[ → R , x0 ∈ ]a, b[
...
Alors ∀x ∈ [a, b],
00
0
(n)
f (x0 )
f (x0 )
f (x0 )
f (x) = f (x0 ) +
(x − x0 ) +
(x − x0 )2 +
...
x→x0
Remarque
...
5
...
2 Formule de Mac-Laurin-Young
Lorsque x0 = 0 dans la formule précédente, on obtient la formule de Mac-Laurin à l'ordre n
avec reste de Young
0
00
(n)
f (0) 2
f (0) n
f (0)
x+
x +
...
5
...
2
...
2
...
Soit I un intervalle ouvert
...
, cn et une fonction
ε : I → R telle que lim ε (x) = 0 de sorte que pour tout x ∈ I ,
x→a
f (x) = c0 + c1 (x − a) +
...
a) L'égalité précédente s'appelle un développement limité de f au voisinage de a à l'ordre n
...
+ cn (x − a)n est appelé la partie polynomiale du
développement limité
...
Exemple 5
...
1
...
Par
suite
x2 x4
xn
+
+
...
2!
4!
n!
ex = 1 + x +
Exemple 5
...
2
...
0,
si n = 2p,
p
(−1) n si n = 2p + 1
...
+ (−1)
+ x2p+2 ε (x)
...
2
...
+
+ xn ε (x)
2!
4!
n!
x2n
x2 x4
+
+
...
+
+ x2n+2 ε (x)
3!
5!
(2n + 1)!
x2 x4
x2n
1−
+
+
...
+ (−1)n
+ x2n+2 ε (x)
3!
5!
(2n + 1)!
x2 x3
xn
+
+
...
(α − n + 1) n
1 + αx +
x +
...
+ (−1)n xn + xn ε (x)
1 + x + x2 + x3 +
...
× (2n − 3) n
−
+
...
× 2n
5
...
3 Développement limité des fonctions en un point quelconque
Proposition 5
...
1
...
70
Chapitre 5
Développement limité
Exemple 5
...
3
...
On pose h = x − 1, si x est proche de 1, alors h est proche de 0
...
On a
hn
h2
n
+
...
+ (x − 1)n + (x − 1)n ε (x − 1) ,
1!
2!
n!
x
1+h
h
où lim ε (x − 1) = 0
...
2
...
Calculons le développement limité de la fonction f (x) = cos (x) en
...
On a donc
2
h3
h2n+1
n
cos (x) = − sin (h) = −h +
+
...
+
x−
,
− x−
ε x−
2
(2n + 1)!
2
2
2
π
= 0
...
+ cn xn + xn ε1 (x) = C (x) + xn ε1 (x) ,
g (x) = a0 + a1 x +
...
x→0
x→0
5
...
4 Somme et produit
(1) f + g admet un développement limité en 0 l'ordre n qui est :
f (x) + g (x) = (c0 + a0 ) + (c1 + a1 ) x +
...
(2) f
...
g (x) = Tn (x) + xn ε (x) ,
où Tn est le polynôme
Tn (x) = (c0 + c1 x +
...
+ an xn )
...
71
Chapitre 5
Développement limité
1
− ex dénie sur l'intervalle ]1, +∞[
...
2
...
Soit la fonction f (x) =
1
= 1 + x + x2 + x3 + x3 ε (x) ,
1−x
2
3
ex = 1 + x + x2! + x3! + x3 ε (x) ,
D'où
f (x) =
x2 5 3
+ x + x3 ε (x)
...
2
...
Cherchons le développement à l'ordre 5 de ϕ : x → cos (x) sin (x) au voisinage
de 0, on calcule le produit
x3
x5
x−
+
6
120
x2 x4
1−
+
,
2
24
en ne gardant que les monômes de degré 5, d'où
ϕ (x) = x −
2x3 2x5
+
+ x5 ε (x)
...
2
...
et deg (Q) est inférieur ou égal à n
...
Remarque
...
Exemple 5
...
7
...
1+x
1−x
2x
2x − 2x2
2x2
2x2 − 2x3
2x3
...
+ (−1)n un + un ε3 (x)
...
+ an xn + xn ε2 (x) et le quotient s'écrit
f
1
= f
...
(2) Si a0 6= 0 et a0 6= 1, alors on se ramène au cas précédent en écrivant
1
1
1
=
...
+ aan0 xn + xn ε2 (x)
(3) Si a0 = 0, alors on factorise par xk (pour un certain k ) an de se ramener aux cas précé-
dents
...
Cherchons
sin (x)
son développement à l'ordre 4 au voisinage de 0
...
2
...
Soit la fonction f (x) =
avec u (x) = −
x2 x4
+
+ x4 ε (x), d'où
2!
4!
f (x) =
x
x2 7x4
=1+
+
+ x4 ε (x)
...
2
...
+
(x − a)n+1 + (x − a)n+1 θ (x) ,
2
n+1
où lim θ (x) = 0
...
Exemple 5
...
9
...
Cherchons son
développement au voisinage de 0, on a f (x) =
0
0
f (x) =
1
, alors
1 + x2
1
= 1 − x2 + x4 +
...
2
1+x
et f (0) = 0, d'où
(−1)n 2n+1
x3 x5
+
+
...
f (x) = x −
3
5
2n + 1
73
Chapitre 5
Développement limité
5
...
7 Composition
Supposons que g (0) = 0 c'est à dire que a0 = 0
...
Exemple 5
...
10
...
Le développement limité de sin (x) nous donne
x3
4
f (x) = exp x −
+ xε x
6
u2 u3 u4
= 1+u+
+
+
+ u4 ε (u) ,
2!
3!
4!
avec u = x −
x3
+ x4 ε (x), d'où
6
f (x) = 1 + x +
x2 x4
−
+ x4 ε (x)
...
2
...
Dénition 5
...
2
...
, cn , tels que
c2
cn
1
c1
f (x) = c0 + + 2 +
...
x→+∞
x
1
Exemple 5
...
11
...
Cherchons son dévelopx
1
pement à l'ordre n en +∞, posons u = , lorsque x tend vers +∞, on a u tend vers 0, alors
x
u
u2
un
f (x) = e = 1 + +
+
...
+
+ nε
,
2
n
1!x 2!x
n!x
x
x
u
où lim ε (x) = 0
...
3
Application des Développements limités
5
...
1 Calculer des limites
...
74
Chapitre 5
Développement limité
Exemple 5
...
1
...
x (cos (x) − 1)
On voit que cette limite est une forme indéterminée
...
3
x→0 x (cos (x) − 1)
x→0
3
+ x ε2 (x) x→0 2 + ε2 (x)
2!
5
...
2 Position de la courbe par rapport à une tangente
On suppose que f admet un DLn (x0 ),
f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) +
...
Cela implique que f (où son prolongement si f n'est pas dénie en x0 ), est continue
et dérivable en x0 , avec
0
f (x0 ) = a0 et f (x0 ) = a1
Donc l'équation de la tangente est y = a0 + a1 (x − x0 )
...
+ an (x − x0 )n + (x − x0 )n ε (x)
...
(2) si am < 0 alors f (x)−(a0 + a1 (x − x0 )) ≤ 0 localement et donc la courbe est localement
"en-dessous" de sa tangente
...
Exemple 5
...
2
...
x
Exemple 5
...
3
...
= x 1 + x + x2 + x3 ε (x)
1−x
= x + x2 + x3 ε (x) , DL3 (0) ,
Donc la tangente en 0 est y = x, comme m = 2 est pair et am = a2 = 1 > 0, alors le graphe de f
est en dessous de la tangente
...
3
...
Pour trouver a0 et a1 on sait qu'on doit calculer les limites :
f (x)
x→+∞ x
a0 = lim
et a1 = lim (f (x) − a0 x)
x→+∞
Pour trouver a0 et a1 en utilisant la méthode des DL, on calcule le DL à l'ordre 1 en 0 de la
fonction yf y1
...
x
Pour connaitre la position
de la courbe par rapport à l'asymptote, on doit calculer un DL d'ordre
supérieur de yf y1 en 0
...
+ an y n + y n ε (x) en 0
...
+ n−1 + n−1 ε
x
x
x
1
en + ∞
...
Alors
• si am > 0 alors f (x) − (a0 + a1 x) ≥ 0, donc la courbe est "au-dessus" de l'asymptote au
voisinage de +∞
...
Exemple 5
...
4
...
Le développement à l'ordre n en +∞ est donné par la formule suivante
1
1
1
f (x) − (x + 1) =
+
...
5
...
4
...
Déterminer le développement limité en 0 à l'ordre 3 des fonctions suivantes
1) f1 (x) =
√
1 + x,
4) f4 (x) = ln (2 + x)
ex − 1 − x
,
x2
5) f5 (x) = ln (x + ex )
2) f2 (x) =
76
3) f3 (x) =
ex
,
x + ex
1
2
> 0,
Chapitre 5
Développement limité
Exercice 29
...
(1) Calculer le développement limité à l'ordre 2 en x0 = 2 de
f (x) = ln x
g (x) = x3 − x2 − x − 2
...
− x2 − x − 2
Exercice 31
...
2
π
de f (x) = esin(x)
...
x→0 x − π 2
2
lim
Exercice 32
...
(2) En déduire
x
1
f (x) − e 2 + 1 − cos (x)
...
Soit f la fonction dénie sur R∗ par : f (x) =
ln (ch (x))
...
(2) Montrer que f est prolongeable par continuité en 0 et que ce prolongement est dérivable en
0
0, donner la valeur de f (0)
...
4
...
1) On a f1 (x) =
√
1
1 + x = (x + 1) 2 de la forme (x + 1)α , avec α = 12 , donc
f1 (x) =
√
1 + x = 1 + αx +
α (α − 1) 2 α (α − 1) (α − 2) 3
x +
x + x3 ε (x)
2!
3!
1
1
3
= 1 + x − x2 + x3 + x3 ε (x)
...
=
2 6 25 120
f2 (x) =
3) On a
e
Alors
x
x
x2 x3
= 1+ +
+
+ x3 ε (x)
1!
2!
3!
x2 x3
+
+ x3 ε (x)
= 1+x+
2
6
2
3
1 + x + x2 + x6 + x3 ε (x)
ex
f3 (x) =
=
...
2
Donc
x2 x3
+
2
6
7
1 − x + 2x2 − x3
2
1 + 2x +
7
f3 (x) = 1 − x + 2x2 − x3 + x3 ε (x)
...
2
Comme
u2 u3
+
+ u3 ε (u)
2
3
x x 2 x3
=
−
+
+ x3 ε (x)
...
2 8
24
78
Chapitre 5
Développement limité
5) On
x
x2 x3
+
+
+ x3 ε (x) + x
1!
2!
3!
x2 x3
= 1 + 2x +
+
+ x3 ε (x)
...
2
3
ln (1 + u) = u −
Solution 29
...
12
d'où
−x5
+ x5 ε (x)
...
6
Chapitre 5
Développement limité
(3) La décomposition de f4 donne
f3 (x) =
x2 + 1
1 + x2
=
x2 − 2x + 1
1 − 2x + x2
DL d'un quotient
1 + x2
− (1 − 2x + x2 )
2x
− (2x − 4x2 + 2x3 )
4x2 − 2x3
− (4x2 − 8x3 + 4x4 )
6x3 − 4x4
− (6x3 − 12x4 )
8x4
1 − 2x + x2
1 + 2x + 4x2 + 6x3 + 8x4
d'où
f3 (x) = 1 + 2x + 4x2 + 6x3 + 8x4 + x4 ε (x)
...
x
Solution 30
...
ϕ (t) = ln 2 + ln 1 +
2
Son développement limité à l'ordre 2 au voisinage de 0 est donné par
ϕ (t) = ln 2 +
t
t2
−
+ t3 ε (t)
...
2
8
Par la formule de Taylor pour g à l'ordre 2, on a
g (x) = 7 (x − 2) + 5 (x − 2)2 + (x − 2)3 ε (x − 2)
...
2
−x −x−2
14
Solution 31
...
Par le développement de
la fonction cos (t) au point t = 0 à l'ordre 4, on a
t2 t4
4
ψ (t) = exp 1 − + + t ε (t)
...
2!
Par rapport à t, le développement devient
t2
7 4
ψ (t) = e 1 − + t + t4 ε (t)
...
f (x) = e −
2
2
6
2
2
2
π
π
(2) Par le développement limité de f au voisinage de , on a l'équivalence au voisinage de ,
2
2
f (x) − e
e
∼−
...
π 2
2
x−
2
x→0
Solution 32
...
2 8
48
f (x) = 1 +
81
Chapitre 5
Développement limité
(2) Par le développement limité de ex et cos x à l'ordre 3 au voisinage de 0, on a
x
1 − cos (x) − e 2 = −1 −
x 3 2
x3
+ x −
+ x3 ε (x) ,
2 8
42
d'où
x
f (x) − e 2 + 1 − cos (x) =
37 3
x + x3 ε (x)
...
3
3
3
x→0
x→0 x + x ε (x)
x→0 1 + ε (x)
112
sin (x)
Solution 33
...
2
2
12
Par le développement limité de sh (x) au voisinage de 0 à l'ordre 4, on a
f (x) =
x
2
−
1+
x3
12
x2
6
+ x3 ε (x)
+ x3 ε (x)
x2
...
2
6
(2) Par le développement limité de f au voisinage de 0, on a
f (x) =
x x3
−
+ x3 ε (x) = 0
...
82
x3
6
+ x3 ε (x)
1
= ,
x
2
6
|
6
...
1
...
Soit G un ensemble
...
Si on la note
composé de a et b pour la loi ∗
...
1
...
Sur G = Z, l'addition dénie par
soustraction
Z×Z →
Z
sont des lois de compositions internes
...
Z×Z →
Z
Z×Z →
Z
et la
, la multiplication
(a, b) → a × b
(a, b) → a + b
R2 × R2
→
R2
est une loi
((x1 , y1 ) , (x2 , y2 )) → (x1 , y1 ) + (x2 , y2 ) = (x1 + x2 , y1 + y2 )
Exemple 6
...
2
...
Dénition 6
...
2
...
On dit que
1) La loi ∗ est commutative si
∀x, y ∈ G,
x ∗ y = y ∗ x
...
83
Chapitre 6
Algèbre linéaire
3) La loi ∗ admet sur G un élément neutre, noté e, si
∃e ∈ G,
∀x ∈ G,
x ∗ e = e ∗ x = x
...
1
...
Dans R−
1
2
: x ∗ e = x
...
La loi ∗ est interne sur R−
comme
1
2
, en eet, soit x, y ∈ R−
x∗y =
1
2
⇔ x + y − 2xy =
1
2
, montrons que x ∗ y ∈ R−
1
2
,
1
2
1
⇔ x (1 − 2y) − (1 − 2y) = 0
2
1
⇔ (1 − 2y) x −
=0
2
1
1
⇔
y−
x−
=0
2
2
1
1
⇔ y = ou x =
...
Soit x, y, z ∈ R− 12 , on a
x ∗ y = x + y − 2xy = y + x − 2yx = x ∗ y
donc la loi ∗ est commutative
...
Soit e ∈ R−
, tel que x ∗ e = e ∗ x = x, alors
1
2
x + e − 2xe = e + x − 2ex = x ⇔ e (1 − 2x) = 0 ⇔ e = 0
donc a loi ∗ admet comme l'élément neutre élément e = 0
...
1
...
Soit ∗ une loi interne sur un ensemble G, possédant un élément neutre e et
soit x ∈ G
...
Exemple 6
...
4
...
Soit x ∈ R−
0
0
1
2
, tel que x ∗ x = x ∗ x = e, alors
0
0
0
x + x − 2xx = 0 ⇔ x (1 − 2x) = −x ⇔ x =
0
x
,
2x − 1
donc, l'élément symétrique de x est
1
pour tout x ∈ R−
...
En eet, soit x, y ∈ R− 21 , montrons que x ∗ y ∈ R− 12 , on a
x
x =
,
2x − 1
0
1
⇔ 2x − 1 = 2x ⇔ −1 = 0,
2
1
0
x =
ce qui est absurde, d'où x ∈ R−
0
2
...
1
...
Soit G un ensemble muni de deux lois de composition internes, notées ∆ et ∗
...
6
...
1 Structure de groupe
Dénition 6
...
5
...
On dit que (G, ∗)
est un groupe si la loi ∗ satisfait aux trois conditions suivantes :
(1) ∗ est associative
...
(3) Chaque élément de G admet un symétrique pour ∗
...
Exemple 6
...
5
...
(2) (R, ×) n'est pas un groupe car 0 n'admet pas d'élément symétrique
...
Dénition 6
...
6
...
Une partie H ⊂ G (non vide) est un sous groupe de G
si, la restriction de l'opération ∗ à H lui confère la structure de groupe
...
1
...
Soit H une partie non vide du groupe G
...
Exemple 6
...
6
...
En eet :
0
0
i) Si x, y ∈ R∗+ , alors x × y ∈ R∗+ ,
85
Chapitre 6
Algèbre linéaire
ii) Si x ∈ R∗+ , alors x−1 =
1
1
élément symétrique de x et x−1 = ∈ R∗+
...
1
...
On pose 2Z = {2z : z ∈ Z}, (2Z, +) est sous-groupe de Z
...
6
...
2 Structure d'anneau
Dénition 6
...
7
...
On dit que (A, ∆, ∗) est un anneau si les conditions suivantes sont remplies :
1) (A, ∆) est un groupe commutatif
...
3) La loi ∗ est distributive par rapport à la loi ∆
...
Si la loi ∗ admet un élément neutre, on dit que l'anneau (A, ∆, ∗) est unitaire
...
1
...
(Z, +,
...
Dénition 6
...
8
...
) avec 0 l'élément neutre de + et s'il est unitaire,
1 serait son unité
...
1
...
Une partie B de l'anneau A est un sous-
anneau de A si et seulement si :
i) pour tous a, b ∈ B, a − b ∈ B
ii) pour tous a, b ∈ B, a × B ∈ B
...
1
...
L'ensemble 2Z = {2z : z ∈ Z} est un sous-anneau de l'anneau (Z, +,
...
6
...
3 Structure d'un corps
Dénition 6
...
9
...
On dit que (K, ∆, ∗) est un corps si les conditions suivantes sont remplies :
1) (K, ∆, ∗) est un anneau
...
Si de plus ∆ est commutative, On dit que (K, ∗, ∆) est un corps commutatif
...
1
...
(R, +,
...
Dénition 6
...
10
...
Le résultat suivant caractérise tout sous-corps H d'un corps donné :
Proposition 6
...
3
...
b−1 ∈ H
...
1
...
• L'ensemble R des nombres réels est sous-corps du corps (C, +, ×)
...
6
...
2
...
) :
(
...
y
Dénition 6
...
1
...
) tel que :
1) (E, +) est un groupe commutatif
...
(x + y) = λ
...
y
(3) ∀λ, µ ∈ K, ∀x ∈ E , (λ + µ)
...
x + µ
...
x = λ (µ
...
x = x
Les éléments de l'espace vectoriel sont appelés des vecteurs et ceux de K des scalaires
...
2
...
87
Chapitre 6
Algèbre linéaire
• (R, +,
...
) est un C- espace vectoriel,
3) (C, +,
...
, xn ) , (y1 , y2 ,
...
, xn + yn )
(
...
, yn )) → (λy1 , λy2 ,
...
) est un R- espace vectoriel
...
2
...
Si E est K- espace vectoriel, alors on a les propriétés suivantes :
(1) ∀x ∈ E , 0K
...
x = −x
(3) ∀λ ∈ K, λ
...
(x − y) = λ
...
y
(5) ∀λ ∈ K, ∀x ∈ E , λ
...
Dénition 6
...
2
...
) un K- espace vectoriel et soit F un sous ensemble non vide de
E
...
) est aussi un K-espace vectoriel
...
1) Lorsque (F, +,
...
), alors 0E ∈ F
...
alors (F, +,
...
Théorème 6
...
1
...
) un K- espace vectoriel et F ⊂ E , F non vide on a les équivalences
suivantes :
(1) F est un sous espace vectoriel de E
...
x ∈ F et x + y ∈ F
...
x + µ
...
x + µ
...
Exemple 6
...
2
...
0
0
0
0
• ∀λ, µ ∈ R, ∀ (x, y) , x , y ∈ F, alors x − y = 0 et x − y = 0, donc
0
0
0
0
λ (x − y) + µ x − y = λx + µx − λy + µy = 0,
c'est-à-dire λ (x, y) + µ x , y ∈ F , d'où F est sous espace vectoriel de R2
...
2
...
L'intersection d'une famille non vide de sous espace vectoriel est un sous
espace vectoriel
...
La réunion de deux sous espace vectoriel n'est pas forcément un sous espace vectoriel
...
2
...
Soient F1 = {(x, y) ∈ R2 : x = 0} et F2 = {(x, y) ∈ R : y = 0} deux sous espaces
vectoriels dans R2 , F1 ∪ F2 n'est un sous espace vectoriel, car
u1 = (1, 0) ∈ F1 , u2 = (0, 1) ∈ F2 , et u1 + u2 = (1, 1) ∈
/ F1 ∪ F2
6
...
2 Somme de deux sous espaces vectoriels
Dénition 6
...
3
...
Exemple 6
...
4
...
Proposition 6
...
3
...
e
...
6
...
3 Somme directe de deux sous espaces vectoriels
Dénition 6
...
4
...
On
dira que la somme E1 + E2 de deux sous espaces vectoriels, est directe si E1 ∩ E2 = {0}
...
Proposition 6
...
4
...
La
somme E1 + E2 est directe si ∀x ∈ E1 + E2 , il existe un unique vecteur x1 ∈ E1 , un unique vecteur
x2 ∈ E2 , tel que x = x1 + x2
...
2
...
Soient F1 = {(x, y, z) ∈ R3 : x = 0} et F2 = {(x, y, z) ∈ R : y = z = 0} des sous
espaces vectoriels dans R3
...
2
• Soit (x, y, z) ∈ F1 ∩ F2 , alors (x, y, z) ∈ F1 et (x, y, z) ∈ F2 , ça signie que x = 0 et
y = z = 0, alors (x, y, z) = 0R3 , c'est-à-dire F1 ∩ F2 = {0}
...
89
Chapitre 6
Algèbre linéaire
6
...
4 Familles génératrices, familles libres et bases
Dans la suite, on désignera l'espace vectoriel (E, +,
...
Dénition 6
...
5
...
, en des éléments de E ,
1) On dit que {e1 , e2 ,
...
, αn ∈
K:
α1 e1 + α2 e2 +
...
= αn = 0K
...
2) On dit que {e1 , e2 ,
...
, en } si
∀x ∈ E,
∃α1 , α2 ,
...
+ αn en
...
, en } est une famille libre et génératrice de E , alors {e1 , e2 ,
...
Exemple 6
...
6
...
En
eet,
i) {u1 , u2 } est libre
...
ii) {u1 , u2 } est génératrice
...
Remarque
...
Exemple 6
...
7
...
En eet,
i) Soit α, β, γ ∈ R, alors
∀x ∈ R : αp1 (x) + βp2 (x) + γp3 (x) = 0 ⇔ ∀x ∈ R : α + βx + γx2 = 0
...
90
Chapitre 6
Algèbre linéaire
ii) Soit P ∈ R2 [x], alors il existe a, b, c ∈ R, tel que
∀x ∈ R : P (x) = a + bx + cx2 = ap1 (x) + bp2 (x) + cp3 (x) ,
c'est-à-dire
P = ap1 + bp2 + cp3 ,
donc {1, x, x2 } est génératrice
...
2
...
Si {e1 , e2 ,
...
, um } sont deux bases de l'espace vectoriel E ,
alors n = m
...
Si un espace vectoriel E admet une base alors toutes les bases de E ont le même
nombre d'éléments (ou même cardinal), ce nombre lâ ne dépend pas de là base mais il dépend
seulement de l'espace E
...
2
...
Soit E un K- espace vectoriel de base B = {e1 , e2 ,
...
Exemple 6
...
8
...
Exemple 6
...
9
...
Théorème 6
...
2
...
, en } est base de E ⇔ {e1 , e2 ,
...
, en } est libre
...
, ep } sont p vecteurs dans E , avec p > n, alors {e1 , e2 ,
...
, ep } est génératrice, alors il existe n vecteurs parmis {e1 , e2 ,
...
3) Si {e1 , e2 ,
...
, ep } ne peut être génératrice de plus si {e1 , e2 ,
...
, en }
dans E tels que {e1 , e2 ,
...
, en } est une base pour E
...
6
...
3
...
3
...
Soient E et F deux K-espaces vectoriels
...
x) = λ
...
x + y) = λ
...
Remarque
...
Exemple 6
...
1
...
En eet, soient (x, y, z) , x , y , z ∈ R3 et λ ∈ R, on a
h
0 0 0 i
0
0
0
= f x + x ,y + y ,z + z
f (x, y, z) + x , y , z
0
0
0
0
= 2 x+x + y+y , y+y − z+z
0
0
0
0
= 2x + 2x + y + y , y + y − z − z
0
0
0
0
= (2x + y) + 2x + y , (y − z) + y − z
0
0
0
0
= (2x + y, y − z) + 2x + y , y − z
0 0 0
= f (x, y, z) + f x , y , z
et
f [λ (x, y, z)] = f (λx, λy, λz) = (2λx + λy, λy − λz) = (λ (2x + y) , λ (y − z))
= λ (2x + y, y − z)
= λf (x, y, z)
...
Toutes les applications ne sont pas des applications linéaires
Dénition 6
...
2
...
On dit que
1) f est un isomorphisme de E dans F , si f est bijective
...
) = (F, +,
...
Exemple 6
...
2
...
est un automorphisme
...
2
Chapitre 6
Algèbre linéaire
Notation
...
L' application identité, notée idE est donnée par :
idE : E → E,
x → idE (x) = x
...
3
...
Soit f une application linéaire de E dans F , on a
1) f (0E ) = 0F ,
2) ∀x ∈ E : f (−x) = −f (x)
...
Soit x ∈ E , on a
1) f (0E ) = f (0K
...
f (0E ) = 0F ,
2) f (−x) = f ((−1)
...
f (x) = −f (x)
...
3
...
3
...
Soit f une application linéaire de E dans F
...
(2) L'ensemble f −1 ({0}) s'appelle le noyau de l'application linéaire f et est noté Kerf , c'est-
à-dire
Kerf = {x ∈ E : f (x) = 0F }
...
3
...
Soit f : R2 → R une application linéaire dénie par
(x, y) → f (x, y) = x − y
...
donc le Kerf est un sous espace vectoriel engendré par e = (1, 1) donc il est de dimension 1, et
sa base est {e}
...
Imf =
Proposition 6
...
2
...
2) Kerf est un sous espace vectoriel de E
...
3
...
Soit f une application linéaire de E dans F , si dim Imf = n < +∞, alors n
est appelé le rang de f et on le note rg (f )
...
3
...
Soit f une application linéaire de E dans F
...
(ii) f est injective ⇔ Kerf = {0E }
...
3
...
Soit f : R2 → R2 une application linéaire dénie par
(x, y) → f (x, y) = (y, x)
...
6
...
3 Application Linéaire sur des espace de dimension nies
...
3
...
Soit E et F deux K espace vectoriels et f et g deux applications linéaires de
E dans F
...
, en } une base de E, alors
∀k ∈ {1, 2,
...
Démonstration
...
Pour (⇒) on a E est engendré par {e1 , e2 ,
...
, λn ∈ K : x = λ1 e1 + λ2 e2 +
...
+ λn en ) = λ1 f (e1 ) + λ2 f (e2 ) +
...
+ λn en ) = λ1 g (e1 ) + λ2 g (e2 ) +
...
, n} : f (ek ) = g (ek ) donc on déduit que
∀x ∈ E : f (x) = g (x)
...
3
...
Soit f une application de R2 dans R telle que
f (1, 0) = −1 et f (0, 1) = 4,
alors ∀ (x, y) ∈ R2 , on a
f (x, y) = f [x (1, 0) + y (0, 1)] = xf (1, 0) + yf (0, 1)
= −x + 4y
Proposition 6
...
5
...
Exemple 6
...
6
...
Proposition 6
...
6
...
On a
alors les équivalences suivantes :
f est isomorphisme ⇔ f est surjective ⇔ dim Im (f ) = dim F
⇔ f est injective ⇔ Im (f ) = F
⇔ dim ker (f ) = 0 ⇔ ker (f ) = {0}
Remarque
...
Exemple 6
...
7
...
95
Chapitre 6
6
...
4
...
On dénit sur G = ]−1, 1[ la loi interne ∗ comme suit :
∀ (x, y) ∈ G × G : x ∗ y =
x+y
...
Exercice 35
...
Montrer que Z
√
2 , +, × est un anneau
...
Soit D l'ensemble des nombres décimaux,
n n
o
: n ∈ Z et k ∈ N
D=
10k
(1) Démontrer que (D, +, ×) est un anneau
(2) Quels sont ses éléments inversibles ?
√
Exercice 37
...
On note
o
h√ i n
√
Q d = a + b d : a, b ∈ Q
h√ i
d , +, × est un corps
...
On dénit sur R2 les deux lois ⊕, ⊗ comme suit :
0 0
0 0
0
0
∀ (x, y) , x , y ∈ R2 : (x, y) ⊕ x , y = x + x , y + y
...
x , y
...
Est ce que (R2 , ⊕, ⊗) est un corps commutatif ?
Exercice 39
...
(2) Donner une base de E
...
Soit E = {(x, y, z) ∈ R3 : x + y − 2z = 2x − y − z = 0} un sous-ensembles de R3
...
(2) Déterminer une famille génératrice de E et en extraine une base
...
96
Chapitre 6
Algèbre linéaire
(i) Déterminer une famille génératrice de F
...
Exercice 41
...
(2) Déterminer ker(f )
...
On considère l'application f : R2 → R2 dénie par :
f (x, y) = (x − y, −3x + 3y)
(1) Montrer que f est une application linéaire
...
(3) Déterminer f ◦ f
...
Soit f : R3 → R3 dénie par
f (x, y, z) = (−2x + y + z, x − 2y + z, x + y − 2z)
(1) Montrer que f est une application linéaire
...
(3) Donner une base de Im(f )
...
Soit f : R4 → R4 dénie pour tout (x, y, z, t) ∈ R4 par
f (x, y, z, t) = (x − 2y, x − 2y, 0, x − y − z − t)
...
(2) Déterminer le noyau et l'image de f
...
6
...
2 Correction des exercices
Solution 34
...
En eet, soit x, y ∈ ]−1, 1[ , montrons que x ∗ y ∈ ]−1, 1[
...
x ∗ y ∈ ]−1, 1[ ⇔ |x ∗ y| < 1 ⇔
comme x, y ∈ ]−1, 1[, alors (1 − x2 ) (1 − y 2 ) > 0, d'où x ∗ y ∈ ]−1, 1[ et alors ∗ est une loi interne
...
1 + xy
1 + yx
97
Chapitre 6
Algèbre linéaire
La loi ∗ est associative : pour tout (x, y, z) ∈ G3
x ∗ (y ∗ z) = x ∗
=
x+y
1 + xy
x+
=
1+x
y+z
1+yz
y+z
1+yz
x + y + z + xyz
x (1 + yz) + (y + z)
=
1 + yz + x (y + z)
1 + yz + xy + xz
et un calcul similaire donne le même résultat pour (x ∗ y) ∗ z
...
Tout élément de G admet un inverse dans G
...
0
Solution 35
...
Soit x, y ∈ Z
a, b, c, d ∈ Z, tels que
√
√
x = a + b 2 et y = c + d 2
On a
√
2 , il existe
√
√
x+y = a+b 2+c+d 2
h√ i
√
= (a + c) + (c + d) 2 ∈ Z 2 ,
√
√
x×y = a+b 2 × c+d 2
h√ i
√
= (ac + 4db) + (ad + bc) 2 ∈ Z 2 ,
donc Z
√
2 est stable par la loi (+) et la (×)
...
Solution 36
...
Soit x, y ∈ D,
il existe n, m ∈ Z et k, ` ∈ Z, tels que
n
m
x = k et y = `
...
10k 10`
10k+`
n
m
n×m
x×y = k × ` =
∈ D
...
x−y =
De plus 1Q =
1
100
98
Chapitre 6
(2) Soit x =
Algèbre linéaire
n
m
∈ D inversible, d'inverse y = `
...
5k+`
...
∓2p 5q
et montrons que x est inversible dans Z
...
2p 5q
10p+q
x×y =
∓2p 5q
10k
10k
± p q = 1
...
Solution 37
...
Soient x, y ∈ Q
Q tels que
√
√
x = a1 + b1 d et y = a2 + b2 d
...
y −1
√
1
1
a2 − b 2 d
√ = 2
=
=
y
a2 − b22 d
a2 + b 2 d
h√ i
a2
−b2 √
= 2
+
d
∈
Q
d ,
a2 − b22 d a22 − b22 d
| {z } | {z }
∈Q
∈Q
donc
√
√
1
d
a
−
b
a
+
b
1
1
2
2 2
a22 − b22 d
√
= (a1 a2 − db1 b2 ) + (a2 b1 − a1 b2 ) d
|
{z
} |
{z
}
x × y −1 =
∈Q
∈Q
h√ i
d
...
ce qui prouve que x × y −1 ∈ Q
99
Chapitre 6
Algèbre linéaire
Solution 38
...
0
0
(a) La loi ⊕ est commutative :∀ (x, y) , x , y ∈ R2 ,
0 0
0
0 0
0
0
0
(x, y) ⊕ x , y = x + x , y + y = x + x, y + y = x , y ⊕ (x, y)
...
(x, y) ⊕
h
0
x ,y
0
0
00 00 i
00
0
00
= (x, y) ⊕ x + x , y + y
⊕ x ,y
00
0
0
00
= x + x + x ,y + y + y
h
0 0 i 00 00
⊕ x ,y
...
(d) Chaque élément de R2 possède un élément symétrique dans R2 , ∀ (x, y) ∈ R2 ,
0
0
∃ x , y ∈ R2 , tel que
0 0
0
0
(x, y) ⊕ x , y = (e1 , e2 ) ⇔ x + x , y + y = (0, 0)
0 0
⇔ x , y = − (x, y) ∈ R2
...
00
0
0
00
(ii) La loi ⊗ est associative ∀ (x, y) , x , y , x , y ∈ R2 ,
h
0
(x, y) ⊗ x , y
(x, y) ⊗
h
0
x ,y
0
0
i
00
⊗ x ,y
00
0
0
00
= x x, y y ⊗ x , y
00
0
00
0
= xx x , yy y
00
...
100
Chapitre 6
Algèbre linéaire
00
0
0
00
(iii) La loi ⊗ est distributive par rapport à loi ⊕
...
On a
h
(x, y) ⊗
h
0
(x, y) ⊗ x , y
0
0
x ,y
i
0
h
00
⊕ x ,y
00
i
00
⊕ (x, y) ⊗ x , y
00
00
0
0
00
= (x, y) ⊗ x + x , y + y
0
00
0
00
= xx + xx , yy + yy ,
i
=
0
xx , yy
0
00
⊕ xx , yy
00
00
0
0
00
xx + xx , yy + yy
h 0 0 00 00 i
= (x, y) ⊗ x , y ⊕ x , y
...
(2) Comme e = (0, 0) est l'élément neutre de la loi ⊗, montrons que (R2 − {(0, 0)} , ⊗) est un
groupe commutatif
...
(ii) Il existe e = (e1 , e2 ) ∈ R2 − {(0, 0)} tel que :
(e1 , e2 ) ⊗ (x, y) = (x, y) ⊗ (e1 , e2 ) = (x, y)
Puisque ⊗ est commutative on traite une seule équation :
(x, y) ⊗ (1, 1) = (x, y) ⇔ (x
...
1) = (x, y)
donc (1, 1) ∈ R2 − {(0, 0)} est l'élément neutre de ⊗
...
0
0
y = y1 , si y 6= 0
yy = 1
Les couples (x, 0) avec x 6= 0 et (0, y) avec y 6= 0 n'ont pas des symétrique, donc
(R2 − {(0, 0)} , ⊗) n'est pas un groupe commutatif
...
Solution 39
...
0
0
0
0
0
0
• Soient u = (x, y, z) ∈ E et v = x , y , z ∈ E , on a donc x + y + z = 0 et x + y + z = 0
...
(2) On a
E =
(x, y, z) ∈ R3 : z = − (x + y)
= {(x, y, −x − y) : x, y ∈ R}
= {(x, 0, −x) + (0, y, −y) : x, y ∈ R}
x (1, 0, −1) +y (0, 1, −1) : x, y ∈ R
=
| {z }
| {z }
u1
u2
alors {u1 , u2 } est une famille génératrice de E , montrons que {u1 , u2 } est libre
...
Alors la dimension de E est égale à 2, car
dim E = Card {u1 , u2 } = 2
...
(1) Soit u = (x, y, z) ∈ E , alors
(
x + y − 2z = 0
2x − y − z = 0
(
x + y − 2z = 0
⇔
⇔
3x − 3z = 0
⇔ x=y=z
(
x=y
x=z
donc
E = (x, y, z) ∈ R3 : x = y = z
• 0R3 ∈ E , car 0 = 0 = 0, donc E 6= ∅
...
Soit
0
0
0
λu + µv = λ (x, y, z) + µ x , y , z
0
0
0
0
= λx + µx , λy + µy , λz + µz ,
| {z } | {z } | {z }
x00
102
0
y 00
z 00
0
Chapitre 6
Algèbre linéaire
comme λx + µx = λy + µy = λz + µz , alors x = y = z , ce qui montre que
0
0
0
00
00
00
λu + µv ∈ E
...
| {z }
u1
alors {u1 } est une famille génératrice de E , donc {u1 } est une base de E
...
| {z }
| {z }
u2
u3
alors {u2 , u3 } est une famille génératrice de F
...
Soit λ2 , λ3 ∈
R,
λ2 u2 + λ3 u3 = 0R3 ⇒ (λ2 , λ3 , λ2 + λ3 ) = (0, 0, 0) ⇒ λ2 = λ3 = 0,
donc {u2 , u3 } est une base de F
...
Soit λ1 , λ2 , λ3 ∈ R,
λ1 u1 + λ2 u2 + λ3 u3 = 0R3
⇒ (λ2 + λ1 , λ3 + λ1 , λ2 + λ3 ) = (0, 0, 0)
⇒ λ1 = λ2 = λ3 = 0,
donc {u1 , u2 , u3 } est une base de R3 , d'où E ⊕ F = R3
...
0
0
0
(1) Soient u = (x, y, z) ∈ R3 ,v = x , y , z ∈ R3 et α, β ∈ R
...
Ce qui montre que f est linéaire
...
0
0
(1) Soient u = (x, y) ∈ R2 ,v = x , y ∈ R2 et α, β ∈ R, on a
0
0
f (αu + βv) = f αx + βx , αy + βy
0
0
0
0
= αx + βx − αy − βy , −3αx − 3βx + 3αy + 3βy
0
0
0
0
= (αx − αy) + βx − βy , (−3αx + 3αy) + −3βx + 3βy
0
0
0
0
= α (x − y, −3x + 3y) + β x − y , −3x + 3y = αf (u) + βf (v)
Ce qui montre que f est linéaire
...
f (x, y) : (x, y) ∈ R2
= (x − y, −3x + 3y) : (x, y) ∈ R2
2
=
(x − y) (1, −3) : (x, y) ∈ R
| {z }
λ
= {λ (1, −3) : λ ∈ R} = λ (1, 3) : λ ∈ R ,
| {z }
Im (f ) =
u2
donc {u2 } est une base de Im(f )
...
0
0
0
(1) Soient u = (x, y, z) ∈ R3 ,v = x , y , z ∈ R3 et α, β ∈ R, on a
0
0
0
f (αu + βv) = f αx + βx , αy + βy , αz + βz
0
0
0
= −2αx − 2βx + αy + βy + αz + βz ,
0
0
0
0
0
0
αx + βx − 2αy − 2βy + αz + βz , αx + βx + αy + βy − 2αz − 2βz
0
0
0
= (−2αx + αy + αz) + −2βx + βy + βz ,
0
0
0
0
0
0
(αx − 2αy + αz) + βx − 2βy + βz , (αx + αy − α2z) + βx + βy − 2βz
= α (−2x + y + z, x − 2y + z, x + y − 2z) +
0
0
0
0
0
0
0
0
0
β −2x + y + z , x − 2y + z , x + y − 2z
= αf (u) + βf (v)
...
(2) On a
ker (f ) =
(x, y, z) ∈ R3 : f (x, y, z) = 0
=
(x, y, z) ∈ R3 : −2x + y + z = x − 2y + z = x + y − 2z = 0
alors
−2x
+
y
+
z
=
0
−2x + y + z = 0
(x, y, z) ∈ ker (f ) ⇔
⇔
x − 2y + z = 0
−3y + 3z = 0
x + y − 2z = 0
x + y − 2z = 0
⇔ x = y = z,
donc
(x, y, z) ∈ R3 : x = y = z
=
x (1, 1, 1) : x ∈ R
| {z }
ker (f ) =
u1
donc {u1 } est une base de ker (f ), et alors
dim (Im (f )) = dim R3 − dim ker (f ) = 3 − Card {u1 } = 2
...
| {z }
| {z }
| {z }
Im (f ) =
v1
v2
v3
Alors {v1 , v2 , v3 } est une famille génératrice, comme v1 + v2 = −v3 et dim (Im (f )) = 2,
alors {v1 , v2 } est une famille génératrice, montrons que {v2 , v3 } est libre
...
105
Chapitre 6
Algèbre linéaire
Solution 44
...
Ce qui montre que f est linéaire
...
(3) Soit (x, y, z, t) ∈ ker (f ) , alors
f (x, y, z, t) = 0 ⇔ (x − 2y, x − 2y, 0, x − y − z − t) = 0
(
(
x − 2y = 0
x = 2y
⇔
⇔
x−y−z−t=0
t=y−z
alors
ker (f ) =
(x, y, z, t) ∈ R4 : x = 2y et t = y − z
= {(2y, y, z, y − z) : x, y ∈ R}
=
y (2, 1, 0, 1) +z (0, 0, 1, −1) : x, y ∈ R
...
Soit λ1 , λ2 , λ3 , λ4 ∈ R,
λ1 u1 + λ2 u2 = 0R4 ⇒ (λ1 , λ1 , 0, λ2 ) = (0, 0, 0, 0) ⇒ λ1 = λ2 = 0,
106
Chapitre 6
Algèbre linéaire
λ3 u3 + λ4 u4 = 0R4 ⇒ (2λ3 , λ3 , λ4 , λ3 − λ4 ) = (0, 0, 0, ) ⇒ λ3 = λ4 = 0,
donc {u1 , u2 }, {u3 , u4 } sont des bases de Im (f ) et ker (f ) respectivement
...
Comme dim R4 = Card {u1 , u2 , u3 , u4 } = 4, il sut de prouver que {u1 , u2 , u3 , u4 } est libre
...
107
Bibliographie
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108