Search for notes by fellow students, in your own course and all over the country.

Browse our notes for titles which look like what you need, you can preview any of the notes via a sample of the contents. After you're happy these are the notes you're after simply pop them into your shopping cart.

My Basket

You have nothing in your shopping cart yet.

Title: Algébre
Description: Guide study

Document Preview

Extracts from the notes are below, to see the PDF you'll receive please use the links above


Chapitre 1
Eléments de logique et méthodes de
démonstration

1
...
1
...
1
...
Une assertion p (ou proposition) est une phrase déclarative exclusivement vraie

ou fausse
...
1
...


p
(F) : V
F

Une table de vérité associe à l'assertion p les deux possibilités : vrai (V) ou faux

On considère les phrases suivantes :
1
...

2
...

3
...
x+y=z
...
3) et 4) ne sont pas des assertions
...
1
...


1
...
2 Connecteurs logiques élémentaires

A partir d'assertions p, q, r,
...
1
...
Soit p et q deux assertions
...
1
...
L'assertion p et q (resp
...
p ∨ q)
...
1
...


1
...
La négation de p est
l'assertion ¬p : "Au plus 99 étudiants assistent au cours d'Algèbre"
...
On considère l'assertion p : "Aujourd'hui c'est jeudi" et l'assertion q : "Il pleut aujourd'hui"
...

Remarque 1
...
7
...
Le connecteur "ou exclusif" est le connecteur, noté
p q p⊕q
V V F
V
p ⊕ q , déni par la table de vérité suivante : V F
F V V
F F F
1
...
3 Implication et équivalence
Dénition 1
...
8
...
On appelle implication de q par p l'assertion (¬p) ∨ q
...

Remarques 1
...
9
...
Sa table de vérité est la table
p q p⇒q
V V V
suivante : V F F
F V V
F F V
 L'implication p ⇒ q se lit aussi : "si p, alors q" ou "p est une condition susante pour avoir
q "
...

 L'implication q ⇒ p est appelée la réciproque de l'implication p ⇒ q
...

Exemple 1
...
10
...
l'assertion : p ⇒ q , i
...
, "Si ABC est un triangle équilatéral, alors
ABC est un triangle isocèle" est une assertion vraie
...
1
...
Soit p et q deux assertions
...
Cette assertion est notée p ⇔ q et se lit p est équivalent à q
...
1
...


1
...

p q p⇔q
V V V
Sa table de vérité est la table suivante : V F F
F V F
F F V
2
...
Une
est une assertion formée par une combinaison de plusieurs assertions
en utilisant des connecteurs logiques
...
1
...
En considérant les assertions p, q de l'exemple précédent, l'assertion : p ⇔ q, i
...
,
" ABC est un triangle équilatéral si et seulement si ABC est un triangle isocèle" est une assertion
fausse
...
1
...

 Une tautologie est une assertion composée qui est toujours vraie quelles que soient les valeurs

de vérité des assertions qui la composent
...

Exemples 1
...
15
...

1
...

2
...

En mathématique, les résultats portent les noms suivants :
 théorèmes : sont les résultats fondamentaux,
 Propositions : sont des résulats moins fondamentaux que les théorèmes
...

 Corollaires : sont des déductions des résultats précédents
...
1
...
Soit p, q et r des assertions
...
(p ∧ p) ⇔ p
...
(p ∨ p) ⇔ p
...
(p ∧ q) ⇔ (q ∧ p) (Commutativité de )
...
(p ∨ q) ⇔ (q ∨ p) (Commutativité de )
...
[(p ∧ q) ∧ r] ⇔ [p ∧ (q ∧ r)] (associativité de )
...
[(p ∨ q) ∨ r] ⇔ [p ∨ (q ∨ r)] (associativité de )
...
[p ∧ (q ∨ r)] ⇔ [(p ∧ q) ∨ (p ∧ r)] (distributivité de par rapport à )
...
[p ∨ (q ∧ r)] ⇔ [(p ∨ q) ∧ (p ∨ r)] (distributivité de par rapport à )
...
[¬(¬p)] ⇔ p
...
[¬(p ∧ q)] ⇔ [(¬p) ∨ (¬q)]
...
[¬(p ∨ q)] ⇔ [(¬p) ∧ (¬q)]
...
(p ⇒ q) ⇔ [(¬q) ⇒ (¬p)] (principe de la contraposition)
...
[(p ⇒ q) ∧ (q ⇒ r)] ⇒ (p ⇒ r) (transitivité de l'implication)
...
[(p ⇒ q) ∧ (q ⇒ r) ∧ (r ⇒ p)] ⇔ [(p ⇔ q) ∧ (q ⇔ r) ∧ (p ⇔ r)]
...
[p ∧ (p ⇒ q)] ⇒ q (principe de la déduction )
...
1
...
Au lieu de dire qu'une assertion p est vraie, on dit : "on a p"
...

Exercice 1
...
18
...

1
...

2
...

et

ou

et

ou

1
...
4 Ensembles

et

ou

ou

et

Intuitivement, on appelle ensemble une collection E d'objets
...
Généralement, on note les ensembles avec des lettres majuscules (par exemple,
E, F,
...

Soit x, y deux éléments d'un ensemble E
...

x 6= y signie [¬(x = y)]
...

x∈
/ E signie que [¬(x ∈ E)]
...
On note ∅ l'ensemble vide
...

3

1
...
5 Quanticateurs et prédicats

En mathématiques, on utilise, souvent, des expressions de la forme : "pour tout
...
", "il existe au moins
...
Ces expressions précisent comment
les éléments d'un ensemble peuvent vérier une certaine propriété
...

On distingue deux types de quanticateurs :
 Le quanticateur universel, noté ∀, se lit "quel que soit", "pour tout",
...
La notation ∃! signie "il existe un, et
un seul"
...
1
...
Soit E = {n ∈ N/n > 2}
...

L'assertion : ∀x ∈ E, x > 2 est une assertion vraie; cependant, l'assertion : ∃x ∈ E : x ≤ 2 est une
assertion fausse
...
e
...

Exemples 1
...
20
...
Soit P (x) l'expression x > 4
...

2
...

Remarque 1
...
21
...

Proposition 1
...
22
...
Alors, on a les équivalences suivantes :
1
...

2
...

3
...

4
...

Exemple 1
...
23
...

 (u ) est convergente ⇔ (∃l ∈ R) tel que (∀ > 0), (∃N ∈ N) : (∀n ∈ N)
n ≥ N ⇒ |u − l| ≤ 
...

n n∈N

n

n

n

et

n

Remarques 1
...
24
...
L'ordre des quanticateurs dans une assertion est très important
...

2
...

?

?

?

4

?

Exercice 1
...
25
...

Q(x)) l'expression "x parle l'anglais" (resp
...
En utilisant les
connecteurs logiques et les quanticateurs, écrire les expressions suivantes :
1
...

2
...

3
...

1
...

1
...
1 Démonstration directe

Une démonstration directe de p ⇒ q consiste à supposer que p est vraie et utiliser la transitivité
de l'implication pour prouver que q est vraie, i
...
, en supposant que p est vraie et si les implications
p ⇒ r , r ⇒ r ,
...
, r sont des assertions, alors q est vraie
...
2
...
Montrons que si m et n sont des entiers impairs, alors mn est un entier impair :
supposons que n et m sont des entiers impairs, alors il existe k, h ∈ Z tels que m = 2h+1 et n = 2k+1
d'où mn = (2h + 1)(2k + 1) = 2(2hk + h + k) + 1 et ainsi mn est un entier impair
...
2
...

Exemple 1
...
2
...
Montrons que
∈ N : puisque n ∈ N, alors n est pair ou n est
impair, ainsi on distingue les deux cas suivants :
= (n + 1) ∈ N
...

n(n+1)
2

n
2

n(n+1)
2

n
2
n+1
2

n(n+1)
2

n+1
2

1
...
3 Démonstration par contraposition

Puisque l'implication p ⇒ q est équivalente à ¬q ⇒ ¬p, une démonstration par contraposition de
p ⇒ q consiste à donner une démonstration directe de ¬q ⇒ ¬p
...
2
...
√Soit m, n ∈ N
...


1
...
4 Démonstration par contre-exemple

Si l'assertion est : "tout élément d'un ensemble E vérie la proriété P ", l'existence d'un seul
élément de E qui ne vérie pas P montre que l'assertion est fausse
...
2
...
Soit E = {n ∈ N/n > 1}
...

Exercice 1
...
5
...
Donner un contre-exemple pour montrer que les assertions [(∀x ∈ E, P (x)) ∨ (∀x ∈ E, Q(x))]
et [∀x ∈ E, (P (x) ∨ Q(x)] ne sont pas équivalentes
...
Donner un contre-exemple pour montrer que les assertions [(∃x ∈ E, P (x)) ∧ (∃x ∈ E, Q(x))]
et [∃x ∈ E, (P (x) ∧ Q(x)] ne sont pas équivalentes
...
2
...
Ainsi, pour montrer, par l'absurde, l'implication q ⇒ r,
on suppose que r est fausse et que q est vraie (i
...
, q ⇒ r est fausse) et on montre que l'on aboutit à
une contradiction
...
2
...


1
...
e
...

2
...
Montrons par l'absurde que si 3n + 2 est impair, alors n est impair :
supposons alors que n est pair et que 3n + 2 est impair; puisque n est pair, 3n + 2 est pair et
on obtient ainsi que 3n + 2 est pair et 3n + 2 est impair, contradiction
...
2
...
Il est composé de
deux étapes :
1
...

2
...

Exemple 1
...
7
...
Montrons que f est la somme d'une fonction paire
et d'une fonction impaire :
1
...

2
...
e
...

On conclut qu'il existe un unique couple (g, h) tel que f = g + h, avec g paire et h impaire
...
Ces objets s'appellent
les éléments de l'ensemble E
...

2
...
1
...
1
...
On dit que F est inclus dans E ou que F

est une partie de E si tout élément de
F est élément de E
...

On écrit F ⊂ E ou encore E ⊃ F
...
1
...
l'ensemble des parties de E est noté P(E) , i
...
, P(E) = {A/A ⊂ E}
...
1
...


 A ∈ P(E) si, et seulement si, A ⊂ E si, et seulement si, ∀x ∈ A, x ∈ E
...

 Si A, B et C sont des parties de E, alors :
 A ⊂ B ⇔ ∀x ∈ E, (x ∈ A ⇒ x ∈ B)
...

 A = B ⇔ A ⊂ B et B ⊂ A
...

Exemple 2
...
4
...
Alors, P(E) = {∅, {a}, {b}, E}
...
1
...

 L'intersection

de E et F , notée E ∩ F , est l'ensemble déni par E ∩ F := {x/x ∈ E et
 La réunion de E et F , notée E ∪ F , est l'ensemble déni par E ∪ F := {x/x ∈ E ou x ∈ F }
...

 Si F ⊂ E, l'ensemble E \ F est appelé complémentaire de F dans E et est noté {
...

x ∈ F}


...
1
...


 Si E ∩ F = ∅, on dit que E et F sont

...

 Si A et B sont deux parties de E, alors A \ B = A ∩ B, où B = {
...
1
...
Soit E = {x ∈ R/|x| ≤ 1} et F = {x ∈ R/|x + 1| ≤ 1}
...

7
disjoints

B
E

on a :
 E ∩ F ⊂ E et E ∩ F ⊂ F
...

 E ∩ F = F ∩ E (commutativité de l'intersection)
...

 E ∩ (F ∩ G) = (E ∩ F ) ∩ G (associativité de l'intersection)
...

 E ∩ ∅ = ∅ (l'ensemble vide est absorbant pour l'intersection)
...

 E ∩ E = E et E ∪ E = E
...

 E ∩ (F ∪ G) = (E ∩ F ) ∪ (E ∩ G) (l'intersection est distributive par rapport à la réunion)
...

Proposition 2
...
9
...

 A = A
...

 A ∪ B = A ∩ B
...
1
...
Soit A et B deux parties de E
...
Vérier que
1
...

2
...

3
...

4
...

Propriétés 2
...
8
...
1
...
1
...

 Le produit cartésien de deux ensembles E et F

est l'ensemble noté E × F := {(x, y)/x ∈ E
et y ∈ F }
...

 Plus généralemet, si E ,
...
, x )/∀i ∈
{1,
...
L'ensemble E × E × · · · × E est noté aussi
E et (x ,
...

Si E = · · · = E , on note E × E × · · · × E = E × E × · · · × E = E
...
1
...
On considère les deux ensembles suivants : E = {a, b} et F = {1, 2}, alors E ×F =
{(a, 1), (a, 2), (b, 1), (b, 2)} et E = {(a, a), (a, b), (b, a), (b, b)}
...
2

Applications

2
...
1 Dénitions
Dénition 2
...
1
...

Si (x, y) est un élément de Γ, y est appeleé une image de x par f et x est dit un antécédent de y
par f
...

Γ est appelé le graphe de f
...
2
...


 si f = (E, F, Γ) est une correspondance, on écrit x f y si (x, y) ∈ Γ
...
La correspondance f est notée aussi E → F
...
2
...
Soit f : R → R, x 7→ y, avec y est un réel tel que y = x
...
Cependant, si x ∈ R , x n'a
pas d'image
...
2
...
Soit f : E → F une correspondance
...
e
...

Si y = f (x), y est dit l'image de x par f et on dit aussi que x est un antécédent de y
...
2
...


1
...

2
...

3
...

4
...


5
...
L'application χ : E → {0, 1}, x 7→ 10 sisi xx ∈∈/ AA est appelée
(ou
) de A
...
2
...


 Soit f : E → F et g : G → H deux applications
...

 Soit A une partie de E et f : E → F une application
...

 Soit G un ensemble contenant E et f : E → F une application
...

Notation 2
...
7
...

A

restriction

A

prolongement

E

2
...
2 Composition des applications
Proposition et Dénition 2
...
8
...
L'application de
E vers G qui à tout élément x de E associe l'élément g(f (x)) de G est appelée composée de f et g et
est notée g ◦ f , i
...
, g ◦ f est l'application g ◦ f : E → G, x 7→ g ◦ f (x) = g(f (x))
...
2
...
Soit f : R → R , x 7→ x + 1 et g : R → R, x 7→ x, alors g ◦ f : R → R, x 7→

x + 1
...
2
...
si f : E → F , g : F → G et h : G → H sont des applications, alors
h ◦ (g ◦ f ) = (h ◦ g) ◦ f (◦ est associative)
...
2
...
La composition des applications n'est pas commutative, en eet, soit E est un
ensemble contenant deux éléments a et b distincts, f, g ∈ E telles que f (a) = b, f (b) = a et g(a) =
b, g(b) = b, alors g ◦ f (a) = b tandis que f ◦ g(a) = a
...
2
...
Soit A et B deux parties de E
...
A ⊂ B si, et seulement si, χ ≤ χ
...
A = B si, et seulement si, χ = χ
...

9
+

2

+

2

E

2
A

A

A

B

A

B

4
...
χ = 1 − χ , où 1 : E → {0, 1}, x 7→ 1
...

7
...

8
...
2
...
Soit E et F deux ensembles nis
...

A∩B

A B
A

A

A∪B

A

A\B

A

B

B

A

A4B
E

A B

B

n

2
...
3 Familles
Dénition 2
...
14
...
Une famille d'éléments de E indexée par I est une application

f : I → E, i 7→ f (i) = xi


...

i i∈I

Exemples 2
...
15
...
Une suite (u ) réelle est une famille de nombres réels indexée par N
...
Si I = {1,
...
, x ), où x ∈ E, ∀i ∈ I
...
2
...
Lorsque I est ni, on dit que (x ) est une famille nie
...
2
...

une famille de parties de E indexée par I
...

 la partie T E = {x ∈ E/∀i ∈ I, x ∈ E } est appelée intersection de la famille (E )
...
2
...
Si A est une partie de E et (E ) une famille de parties de E indexée par I ,
on peut vérier
facilement que :
 A ∪ ( S E ) = S (A ∪ E )
...

 A ∩ ( S E ) = S (A ∩ E )
...

n n∈N

1

n

i

i i∈I

i i∈I

i

i

i

i

i i∈I

i∈I

i i∈I

i∈I

i i∈I

i

i

i∈I

i∈I

i

i

i∈I

i∈I

i

i

i∈I

i∈I

i

i

i∈I

i∈I

2
...
4 Partition
Dénitions 2
...
19
...

 On dit que (E ) est une partition de E si elle vérie les propriétés suivantes :
i) ∀i ∈ I, E 6= ∅
...

S
iii) E = E
...
On dit que (E )
E , i
...
, ∀x ∈ A, ∃i ∈ I : x ∈ E
...
2
...
Une partition de E est un recouvrement de E
...
2
...


1
...

2
...
Alors, la famille (A ) , où A = {x}, est une partition de E
...
La famille (A ) , où A = {0,
...

10
1

+

?−

2

1

2

x x∈E

n n∈N

n

x

n n∈N

2
...
5 Image directe et image réciproque
Dénitions 2
...
22
...
L'ensemble des éléments
de F admettant un antécédent par f dans A, noté f (A), est appelé image de A par f , i
...
, f (A) =
{y ∈ F/∃x ∈ A, f (x) = y} = {f (x)/x ∈ A}

image de f
...
En particulier, si A = E, f (E), noté aussi Imf , est dit

Soit f = sin : R → R, x 7→ sin(x) ; alors Imf = [−1, 1] et f ([0, ]) = [0, 1]
...
2
...
Soit A, B deux parties de E et f : E → F une application
...

 Si A ⊂ B, alors f (A) ⊂ f (B)
...
Plus généralement, si (E ) est une famille de parties de E, alors
f( E ) =
f (E )
...
Plus généralement, si (E ) est une famille de parties de E, alors
f( E ) ⊂
f (E )
...
2
...
Soit f : E → F une application et B une partie de F
...
e
...

Exemple 2
...
26
...

Propriétés 2
...
27
...

 f (∅) = ∅
...

 Si A ⊂ B, alors f (A) ⊂ f (B)
...
Plus généralement, si (E ) est une famille de parties de
E , alors f ( E ) =
f (E )
...
Plus généralement, si (E ) est une famille de parties de
f (E )
...
2
...


π
2

i i∈I

i

i

i∈I

i∈I

i i∈I

i

i

i∈I

i∈I

−1

−1

−1

2

?−

−1

−1

−1

−1

−1

−1

−1

−1

−1

i∈I

−1

i

i∈I

−1

−1

i i∈I

−1

i

−1

i

i∈I

i i∈I

−1

i

i∈I

2
...
6 Injections, surjections et bijections
Dénitions 2
...
28
...

 On dit que f est surjective (ou une surjection) si tout élément de F

admet un antécédent,
i
...
, ∀y ∈ F, ∃x ∈ E : f (x) = y
...
e
...

 On dit que f est bijective (ou une bijection) si f est à la fois surjective et injective (i
...
, f
est une surjection et une injection)
...
2
...


1
...

2
...

3
...
L'application i : A → E, x 7→ x est une application injective appelée
de A dans E
...

Remarque 2
...
30
...
f est surjective si, et seulement si, Imf = F
...
2
...


 La composée de deux injections est une injection
...

 La composée de deux bijections est une bijection
...
2
...
Soit f : E → F et g : F → G deux applications
...

 Si g ◦ f est surjective, alors g est surjective
...
2
...
Soit f : E → F une bijection
...
e
...

Proposition 2
...
34
...

Proposition 2
...
35
...
Si f ◦ g = id et g ◦ f = id ,
alors f et g sont bijectives, g = f et f = g
...
2
...


 Si f : E → F est bijective, alors f est bijective et (f ) = f
...

−1

−1

−1

−1 −1

−1

Exemples 2
...
37
...
Soit a ∈ R et b ∈ R
...

2
...

?

−1

x−b
a

?+

2
...
3
...
3
...
Une relation binaire R sur E

est une correspondance de E vers E, i
...
, R =
, où Γ est une partie de E × E
...
3
...
Soit R sur E et x, y ∈ E
...

Exemple 2
...
3
...

Dénitions 2
...
4
...

 On dit que la relation R est réexive si pour tout x ∈ E, xRx
...

 On dit que la relation R est transitive si pour tout x, y, z ∈ E, si xRy et yRz, alors xRz
...

 On dit que la relation R est ue relation d'équivalence si R est réexive, symétrique et transitive
...

Exemples 2
...
5
...
Alors,
 R est réexive, antisymétrique et transitive, mais non symétrique
...

 R n'est ni réexive, ni symétrique, et R est antisymétrique
...

 R est une relation d'équivalece et R n'est pas antisymétrique
...

 Soit a ∈ E
...

 L'ensemble des classes d'équivalence modulo R, noté E/R, est appelé ensemble quotient de
E par R ou simplement ensemble quotient, i
...
, E/R = {a/a ∈ E}
...
3
...
Soit x, y ∈ R et R la relation dénie sur R par xRy si x = y
...

Remarque 2
...
8
...
L'application s : E → E/R, x 7→ x est
une surjection appelée la

...
3
...
Soit x, y ∈ E et R une relation d'équivalence sur E
...
xRy
...
x = y
...
x ∩ y 6= ∅
...
3
...
Soit n ∈ N \ {0, 1}, x, y ∈ Z et R la relation dénie sur Z par xRy si n divise
x − y
...
, n − 1}
...
Aussi, au lieu décrire xRy,
on écrit x ≡ y ( mod n) et on dit que x est congru à y modulo n
...

Dénitions 2
...
6
...
3
...


 Si R une relation déquivalence sur E, alors la famille (x) forme une partition de E
 Réciproquement, si une famille (A ) de parties de E, où I est un ensemble, est une partition
de E, alors la relation R dénie sur E par xRy s'il existe i ∈ I : x, y ∈ A est une relation
d'équivalence sur E
...
3
...
(
) Si f : E → F est une application, alors :
 La relation R dénie sur E par xRy si f (x) = f (y), où x, y ∈ E, est une relation d'équivalence
...
s : E → E/R) est l'injection canonique (resp
...

La décomposition f = i ◦ f ◦ s est appelée
f
...
3
...
Soit f : R → R, x 7→ x
...

x∈E/R

i i∈I

i

Décomposition canonique d'une application

la décomposition canonique de

2

+

2

+

2
...
2 Relations d'ordre
Dénitions et exemples
Dénition 2
...
14
...
On dit que R est une relation d'ordre (ou

un ordre) sur E si R est réexive, antisymétrique et transitive
...
3
...
Soit R une relation d'ordre sur E et x, y ∈ E
...

Remarques 2
...
16
...

 Soit (E, ) un ensemble ordonné
...

13
ensemble ordonné

 Une relation binaire dans E qui est réexive et transitive et dite un

préordre

sur E
...
3
...


1
...

2
...

3
...
Alors (N , |) est un ensemble ordonné
...
Dans Z, | n'est pas une relation d'ordre; | est un préordre sur Z
...
Dans C, la relation R dénie par zRz si |z| ≤ |z | est un préordre
...
3
...
Soit R un préordre dans E
...
Montrer que S est une relation d'équivalence
...
3
...
Soit  un ordre dans E
...
e
...

 Si l'ordre  n'est pas total, on dit que  est un ordre partiel
...
3
...


1
...

2
...

3
...

?

Eléments remarquables
Dénitions 2
...
21
...


et m deux éléments de

 On dit que M est un majorant de A dans E si ∀x ∈ A, x  M
...

 On dit que A est majorée (resp
...
minorant)
dans E
...

 On dit que m est un plus petit élément de A si
i) m ∈ A
ii) ∀x ∈ A, m  x
...
3
...
Soit (E, ) un ensemble ordonné
...
un plus petit élément)
...
3
...


1
...
Aussi, la partie A = {2, 6, 10} est minorée dans N (par exemple, 2 est un minorant
de A dans N
...
Dans (N , |), 2 est le plus petit élément de A = {2, 6, 10}
...
Dans (P(E), ⊂), si X, Y ∈ P(E), la partie A = {X, Y } est minorée et majorée dans P(E)
(X ∩ Y (resp
...
un majorant) de A dans P(E))
...
La partie A =]0, 1[ de R ordonné par l'ordre usuel est une partie majorée et minorée de R, mais
A n'admet ni un plus grand élément ni un plus petit élément
...
3
...
Soit (E, ) un ensemble ordonné et A une partie de E
...

ii) Soit M ∈ E
...

 La borne inférieure de A dans E, si elle existe, est l'élément, noté inf A (ou inf A) vériant :
i) inf A est un minorant de A dans E
...
Si m est un minorant de A dans E, alors m  inf A
...
3
...
Soit (E, ) un ensemble ordonné et A une partie de E
...

 inf A est le plus grand élément, lorsqu'il existe, de l'ensemble des minorants de A dans E
...
3
...


1
...

2
...

Dénitions 2
...
27
...

 On dit que M est un élément maximal de A si ∀x ∈ A, (M  x ⇒ x = M )
...

?

Exemples 2
...
28
...
Dans (N , |), on considère A = {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9}, alors, 5, 6, 7, 8, 9 sont des éléments maximaux de A et 2, 3, 5 et 7 sont des éléments minimaux de A
...
Dans (N , |), on considère A = N \{1}, alors les nombres premiers sont des éléments minimaux
de A
...
1

Z

Ensemble des entiers naturels

3
...
1 Dénitions

On admet l'existence d'un ensemble ordonné non vide (N, ≤) vériant les trois propriétés suivantes :
i) Toute partie non vide de N possède un plus petit élément
...

iii) N n'a pas de plus grand élément
...
1
...


 L'ensemble N est totalement ordonné
...

 0 est le plus petit élément de N
...

 Si n ∈ N, n + 1 est appelé successeur de n
...

Théorème 3
...
2
...

?

?

?

Propriété d'archimède

3
...
2 Raisonnement par récurrence
Théorème 3
...
3
...
Si
1
...
Pour tout entier n ≥ n , si P (n) est vraie, alors P (n + 1) est vraie,
alors Pour tout entier n ≥ n , P (n) est vraie
...
1
...

1
...

2
...

Théorème 3
...
5
...
Si
1
...
Pour tout entier n ≥ n , P (n) et P (n + 1) sont vraies implique P (n + 2) est vraie,
alors Pour tout entier n ≥ n , P (n) est vraie
...
1
...
Soit (u ) la suite réelle dénie par u = 2, u = 5 et pour tout entier n ≥ 0,
u
= 5u
− 6u
...

Théorème 3
...
7
...
Si
1
...
Pour tout entier n ≥ n , si pour tout entier k tel que n ≤ k ≤ n, P (k) est vraie implique
P (n + 1) est vraie,
alors Pour tout entier n ≥ n , P (n) est vraie
...
1
...
Soit n un entier naturel non nul
...

n

n+2

n+1

0

1

n

n

n

(Récurrence forte)

n

0

0

0

0

0

k

3
...
2
...


Z

tel que a = bq + r, avec 0 ≤ r < |b|
...
2
...

N×N

tel que a = bq + r, avec 0 ≤ r < b
...


le reste

(Thóerème de la division euclidienne dans

,

N) ∀(a, b) ∈ N × N? ∃!(q, r) ∈

Exemples 3
...
3
...
Pour a = 2015 et b = 15, on a q = [ ] = 134 et r = a − bq = 5
...
Pour a = −2016 et b = 67, on a q = [ ] = −31 et r = a − bq = 61
...
2
...
Soit a, b ∈ Z
...
Lorsque a
divise b, on écrit a | b
...
2
...
Soit a, b ∈ Z
...

Propriétés 3
...
6
...

i) a | 0 et si 0 |b, alors b = 0
...

iii) a | b et b | a si, et seulement si, a = ±b
...

v) Si a | b et b | c, alors a | c
...

vii) Si a | b et a | c ; alors pour tout (x, y) ∈ Z, a | bx + cy
...
2
...
La relation de divisibilité dans Z est réexive et transitive mais n'est pas antisymétrique
...
3

Pgcd et Ppcm

− {(0, 0)}
...


Théorème et Dénition 3
...
1
...
d est noté a ∧ b ou

...
3
...


1
...

2
...
e
...

Théorème 3
...
3
...
d = a ∧ b si, et seulement si,
i) d | a et d | b,
ii) Si c est un entier tel que c | a et c | b, alors c | d
...
3
...
Soit (a, b) ∈ Z − {(0, 0)}
...

Théorème 3
...
5
...
a et b sont premiers entre eux
si, et seulement si, il existe x, y ∈ Z tels que 1 = ax + by
...
3
...
Soit (a, b) ∈ Z − {(0, 0)}
...

Corollaire 3
...
7
...
Si a ∧ b = 1, alors ab | c
...
3
...
(
) Soit a, b, c ∈ Z tels que a | bc
...

2

2

1

1

n−1

n

n

2

(Théorème de Bézout)

a
d

b
d

Lemme de Gauss

3
...
4
...
Soit a ∈ Z, b ∈ Z?
...

Algorithme 3
...
2
...
Puisque a ∧ b = |a| ∧ |b|, on peut

supposer que 0 < b ≤ a
...
Si r = 0, alors a ∧ b = b
...
Si r = 0, alors a ∧ b = b ∧ r = r
...
On obtient ainsi :
a = bq + r , avec 0 ≤ r < b
b = q r + r , avec 0 ≤ r < r
r = q r + r , avec 0 ≤ r < r

...

Exemple 3
...
3
...
360 + 288, 360 = 288
...
4 ainsi 1008 ∧ 360 = 72
...
4
...

Soit a et b deux entiers et d = a ∧ b
...
e
...

Exemple 3
...
5
...
1 = 360 − (1008 − 2
...
1008 + 3
...

18
1

1

2

n−1

n

n

(Algorithme d'Euclide étendu)

n

n−2

n n−1

n−2

1

n−3

Corollaire 3
...
6
...

Théorème et Dénition 3
...
7
...
Il existe un unique entier positif m tel que

i) a | m et b | m,
ii) Si c est un entier tel que a divise c et b divise c, alors m divise c
...
m est noté a ∨ b ou
m = ppcm(a, b)
...
4
...
On vérie que si a, b et c sont des entiers non nuls, alors (a ∨ b) ∨ c = a ∨ (b ∨ c)
et ainsi on peut généraliser, par récurrence, à un nombre ni quelconque d'entiers non nuls, i
...
,
a ∨ · · · ∨ a = (a ∨ · · · ∨ a
)∨a
...
4
...
Soit a, b, c ∈ Z − {0}
...

Exercice 3
...
10
...
Alors ab ∨ ac = |a|(b ∨ c)
...
5

n

1

n−1

n

Nombres premiers

Soit p > 1 un entier
...
Un entier > 1 qui n'est pas premier est dit composé
...
5
...
Soit a, b ∈ Z et p un nombre premier
...

Corollaire 3
...
3
...

1
...
, a ∈ Z
...
a , alors il existe k ∈ {1,
...

2
...
, p des nombres premiers
...
p , alors il existe k ∈ {1,
...

Théorème 3
...
4
...
p , avec pour tout i = 1,
...

Théorème 3
...
5
...

Exercice √3
...
6
...

Dénition 3
...
1
...
6

Congruences

Soit n ∈ N
...
La relation a ≡ b ( mod n) est appelée congruence modulo
Remarque 3
...
2
...
Si n = 1, la relation
a ≡ b ( mod n) est vraie pour tout (a, b) ∈ Z
...

Théorème 3
...
3
...
La relation a ≡ b ( mod n) dénie sur Z est une relation
d'équivalence
...
6
...


note a ≡ b (
n
...
6
...


1
...

2
...
, n − 1}, i
...
, si x ∈ Z/nZ, ∃!a ∈ x tel que a ∈ {0, 1
...

Théorème 3
...
5
...

1
...
Si a ≡ b ( mod n) et a ≡ b ( mod n), alors a a ≡ b b ( mod n) (
mod n
Z)
19
n

1

1
1
de la congruence
1

1

congruence

2

2

2

1

2

2
1
avec l'addition dans
2

1 2

avec la multiplication dans

2

1

1 2

2

Compatibilité

Compatibilité de la

3
...

 Multiplication : Soit x, y ∈ Z/nZ, on dénit x
...

Théorème 3
...
1
...
Cet anneau admet 0 pour élément nul et 1 pour unité
...
7
...
La correspondance f : {0, 1,
...

Théorème 3
...
3
...

Théorème 3
...
4
...
Si p ne divise
pas a, alors a ≡ 1( mod p)
...
7
...
Si p est un nombre premier, alors pour tout a ∈ Z, a ≡ a( mod p)
...
7
...
Soit n > 1 un entier, a, b, c ∈ Z
...
Montrer que si a ≡ b ( mod n), alors a ≡ b ( mod n), pour tout entier k > 0
...
On suppose que a, b et c sont non nuls
...

(Petit théorème de Fermat)

p−1

p

k

k

n
d

3
...
, n − 1}
tels que k ∧ n = 1, i
...
, ϕ(n) = card{k ∈ {0, 1,
...
L'application ϕ est appelée la
fonction indicatrice d'Euler ou l'indicateur d'Euler et ϕ(n) est dit indicateur d'Euler de n
...
8
...
On a ϕ(1) = 1, ϕ(2) = 1, ϕ(10) = 4
...
8
...
Si p est un nombre premier et k > 0 est un entier, alors ϕ(p ) = p − p
...
8
...
Soit a, b, c ∈ N
...

Théorème 3
...
5
...
Si m et n sont premiers entre eux, alors ϕ(mn) =
ϕ(m)ϕ(n)
...
8
...
Soit n > 1 un entier et n = p
...
, p des nombres premiers et
k ,
...
(p − p
) = n(1 − )
...

Exemple 3
...
7
...

Dénition 3
...
1
Title: Algébre
Description: Guide study